CHRONIQUES ALBUMS

ORCRIST est une formation de black-métal Italien, mais non ne partez pas, lisez un peu la suite de la chronique que diable. Le groupe originaire de la région de Milan, fondé en 2000 par le batteur Grave a changé de line-up au gré des albums et des splits-cd sortis avec des groupes Norvègiens comme ISVIND et BEASTCRAFT. D'ailleurs, dans leur dernier opus intitulé « We Come In War », l'influence des groupes de black Nordiques est bien présente. Et puis cet album a été élaboré avec Goblin de ISVIND justement qui au dernier moment n'a pu enregistrer les vocaux. C'est donc Sacrifice qui s'en est chargé pour ne pas retarder la sorti de l'oeuvre.

Cet oeuvre c'est sept titres d'un black métal toujours old-school, « true & raw » mais dont la majorité des compositions sont basées sur un rythme plus lent, plus ambiant dirons-nous, par rapport aux précédents albums dont « Black-Blood Raised » de 2007. Virage musical, et donc retour aux sources noires influencé par Dark Throne, Carpathian Forest mais aussi les premiers Burzum. Les riffs sont majoritairement simples et hypnotiques. Le son de la guitare est, comment dire, amer, le chant très plaintif, dépressif en diable, Sacrifice vomit ses textes littéralement jusqu'à la rupture vocale par endroits. La batterie est comme étouffée dans la forêt lointaine et glacée, seules la voix et la guitare sont mis en avant par une production crue et volontairement dégradée.
En ce qui me concerne, dés la seconde écoute j'ai été envahi par une certaine monotonie procurée par des compositions un peu trop répétitives, un « must » pour certaines âmes noires recroquevillées au fond de leur trou nihiliste, mais qui va s'avérer bien ennuyeux pour beaucoup. Alors, je suis partagé, mais l'émotion n'est pas là, la petite lumière dans le noir non plus et les trente minutes offertes par « We Come In War » ne m'ont pas apporté grand-chose au final, je n'arrive même pas à donner une note moyenne à Orcrist.
Ce combo qui ne doit pas intéresser grand-monde outre mesure dans la mouvance black à part quelques irréductibles qui se masturbent le cerveau en cultivant un certain désespoir rencontré le soir au fond de bois.