PORCUPINE TREE The incident [ 2009 ] |
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CD Durée : 55.11+20.41 Style : Metal rock progressif |
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Infos :Double CD | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 30 septembre 2009 , réalisée par AVALON | ||||
L'arbre à porc-épic PORCUPINE TREE retraverse la Manche grâce au ferry Roadrunner, et compte bien nous faire oublier les mauvais gouts britanniques dont cette fameuse Jelly anglaise. Car en Angleterre et dans toute la Grande bretagne se cache aussi l’excellence, et il faudra aller chercher le bon gout dans les groupes de rock ! 1987 Procupine tree nait, et voila que 22 ans après sort le dixième opus de ce groupe de rock metal progressif. Sur le précédant « Fear of a Blank Planet » il y avait une nette saveur Rush et King crimson, voilà ici le clou définitivement enfoncé dans le coté expérimental sonore, et donc progressif. N’en déplaise au groupe qui n’apprécie pas l’étiquette. Leur musique est assez simple au premier abord, avec des montagnes russes entre riffs metalliques appuyés ou des passages carrément rock atmosphériques. On navigue sans cesse d’un paysage à l’autre, d’une humeur à une autre. Et c’est cette alchimie parfois alambiquée qui défini ce coté progressif. On expérimente, on perturbe le chemin par des sentiers parfois tordus, bref, on se plait à se laisser aller, à divaguer au fil des sonorités toujours mélodieuses et parfois mélancoliques. Anathema n’est parfois pas si loin, et si le coté metal ne saute évidement pas de suite aux oreilles, il est distillé au compte goutte entre guitare acoustique, chant clair, piano, guitare solo aérienne de toute splendeur. Pas de gros changement radical avec cet album, il s’inscrit dans la suite logique de la carrière du groupe, peut-être est-il légèrement plus intimiste et personnel que les autres. En tout cas, que se soit dans les expérimentations (« the incident »), le metal assez plombé (« Circle of manias ») où le rock « patchwork » (« Times files » de 12 minutes) un peu façon Pink floyd, aucune fausse note ou accident majeur dans cet ensemble à la fois homogène dans l’esprit et très varié dans les sonorités. Cerise sur la gelée royale, un second mini-cd continuera le travail du premier, sorte de prolongation nécessaire et vitale, pour achever l’œuvre de main de maitre. « Black dahlia » est extrêmement beau et captivant, mais on se demande pourquoi ne pas avoir tout casé sur un seul cd, effet marketing faisant semblant de vous « offrir » du rab’ ? Peu importe, c’est réussi ! Existe-t-il un synonyme de majestueux et intelligent ? En tout cas, la maison Roadrunner sait proposer du talent et de la qualité, car il va s’en dire que l’artwork et la production sont largement à la hauteur de cet événement qu’il s’agirait de ne pas louper, pour tout amateur de rock/metal progressif. Un joyau précieux. |
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