RENO DIVORCE
Tears Before Breakfast [ 2009 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 35.28
Style : Punk/Rock
  Infos :
  Contact label : http://www.iscream.com
  Contact groupe : http://www.renodivorceonline.com http://www.myspace.com/renodivorceonline.com
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 27 septembre 2009 , réalisée par Black.Roger
   
RENO DIVORCE, retenez bien ce nom, oui vous les jeunes keupons au fond de la classe qui ne connaissent pas trop les combos punks à tendance old-school. Ce quatuor originaire de Denver, Colorado, USA bien sûr, a commencé à squatter les salles de sa ville natale avec sous le bras son premier EP « Web Of Lies », sorti en 1997. Puis de fil en aiguille, d'album en compiles il est parti en tournées aux USA et en Europe plusieurs fois. Pourtant après l'album de 2003 « You're Only », un silence discographique s'installe pour 6 longues années ponctuées par quelques concerts et des rééditions tout de même. Et puis en cette année 2009, les quatre larrons repartent à l'assaut avec une belle galette de 35 minutes à promouvoir, son nom « Tear Before Breakfast ».

Premier constat, Reno Divorce n'a rien perdu de sa fougue première et la qualité des compositions est au rendez-vous. Pour les cancres du style, on va dire que le punk/rock US de ceux du Colorado possède évidemment une base old-school mais sait se réinventer tout de même en introduisant par exemple des sonorités à la CREEDENCE CLEARWATER REVIVAL (rock country des seventies). Ne riez pas, car CHILDREN OF BODOM a repris dernièrement le titre « LooKing Out My Back Door » de ce groupe (et l'a massacré entre parenthèses).
La démarche de Reno Divorce peut se situer quelque part entre SOCIAL DISTORSION et THE RAMONES, en passant par les STRAY CATS aussi. Une pochette dont l'artwork est typé 60's, cache un skeud bien mélodique certes, mais nous avons à faire aussi à du rock sale et agressif avec en avant les riffs et la voix « gritty » et les mélodies douces-amères. Guitares brutes donc et surbaissées, basse bavarde, le tout fait mouche et nous accroche c'est évident. Chaque titre nous épingle les oreilles et installe des « piercings » à nos neurones.

Avec ce nouvel opus, Reno Divorce ne réinvente rien, mais continue d'envoyer des flammes qui brûlent toujours notre sensibilité rebelle d'excellente façon, et c'est bien là le principal. Alors en attendant de les croiser sur une scène prochainement, procurez-vous vite « Tears Before Breakfast » et poussez à 'donf' la sono dans votre piaule.







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