THEATRE OF TRAGEDY Forever is teh world [ 2009 ] |
||||
CD Durée : 47.01 Style : Gothic – pop rock |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 26 septembre 2009 , réalisée par SINISTRE.13 | ||||
Groupe légendaire de la scène gothic Norvégienne, Theatre of tragedy refait surface, et ce après 3 années d'absence pour le moins passé inaperçu, avec bien entendu une nouvelle énigme sous le bras, le petit dernier d'une longue lignée d'albums plus ou moins bon plus ou moins inspirés par la sombre muse nordique. Une formation qui survit plus qu'elle ne semble vouloir s'épanouir pleinement depuis le départ il y a déjà quelques temps maintenant de la chanteuse blonde Liv Christine partie depuis visiter d'autres horizons au grand dam des fans de la première époque. 'theatre of tragedy' 1995 'velvet darkness they fear' 1996 et sa pochette magnifiquement sexy, et enfin 'aegis' sorti lui en 1998, furent les trois pierres précieuses d'une discographie qui par la suite n'en finit pas de décliner ! La faute à trop de changements, à trop d'approximations, et surtout à un manque évident d'inspiration. Que faut il donc attendre en 2009 des norvégiens ? La question est posée …. 'Forever is the world' semble bien vouloir marquer le pas sur les différentes expérimentations electro goth des précédents opus, un retour plus affirmé vers des univers plus glacés, profonds, à la fois mélancoliques et emplis de ces sensations cotonneuses, dont Theatre of tragedy a le secret, refont leur apparitions. D'autant que Nell (chant) si elle, est brune, n'en possède pas moins le même grain de voix que Liv Christine, à ceci près que cette nouvelle sirène maitrise parfaitement son organe, la force qui s'en dégage inonde alors l'espace avec bien plus de conviction, rendant ainsi palpable et crédible le fog tout londonien qui rempli l'espace sur le très bon 'Deadland'. A n'en pas douter le meilleur moment de ce disque, et le seul à proposer autre chose qu'une balade au milieu des ruines, du désert artistique que nous propose les scandinaves sur le reste des compositions. Car si la volonté de bien faire et de retoucher du doigt la maestria d'en tant est bien réelle, il manque encore cette petite étincelle, cette lumière blafarde au dessus de chaque mélodie, et surtout une production à la hauteur de leur ambition ! En effet, les guitares tout comme la section rythmique sont bien trop étouffées et bridées, alors que les pompeux (faux) violons et synthés bon marché sont tous crocs dehors ! Le son global en ressort meurtri, souffreteux, mollasson, navigant plus prêt des sphères pops que des hautes envolées rocks ou métalliques ! Un comble ou une véritable envie de changement de catégorie, se profile peut être à l'horizon. En attendant, nous ne pouvons qu'être spectateur de cette hypothétique évolution …. Theatre of tragedy, reste donc à la traine, une fois de plus le fessiers entre deux chaises, un peu rock, un peu gothic metal, ou en réalité tout simplement pop ! A des années lumières d'un monde qui fut le sien, à une époque révolue depuis belles lurettes ! Quelques regrets malgré tout de constater que le talent est pourtant bien là ! Il ne manque pas grand chose, pour qu'une fois encore les émotions spirites des premières communions ne reviennent nous hanter durablement ! Aurons nous simplement la patience d'attendre.... A vous de voir. |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|