SKURL
Skurl [ 2009 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 28.41
Style : Black Metal
  Infos :
  Contact label :
  Contact groupe : http://skurl.free.fr http://www.myspace.com/skurlfr
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 25 septembre 2009 , réalisée par Chart
   
SKURL est le projet personnel d’un seul homme basé du côté de Lyon. Après plusieurs années consacrées à la scène plutôt new wave et des groupes tels que David BOWIE, THE CURE, notre protagoniste s’est décidé à enregistrer sa première démo en 2008. Combinés avec de nouveaux titres destinés à sortir courant 2009, ce cd voit le jour dans le but de poser les bases du projet.

Bon, la production n’est pas franchement géniale. Mise à part sur les sons clairs, « Rejoins Les Ombres », la guitare en distorsion manque de profondeur et de grosseur dans le son. Mais cela concerne un peu la production dans son ensemble. Les prises ont très certainement été réalisées sur un ordinateur, à la maison. Du coup le tout ne sonne pas très bien. On peut certes faire de bonnes prises avec un home studio, mais il ne faut oublier que cela demande parfois des moyens assez considérables pour s’équiper et être vraiment à l’aise avec le matériel. Une bonne dose de plugins pour tricher un peu sur le son des guitares aurait été le bienvenu.
Le chant peut s’avérer au fil des morceaux assez répétitifs. La voix black manque de coffre. Même si elle se place plutôt bien dans la musique, on sent comme un manque de conviction de son exécution. Ce type de voix par définition se veut puissante, hurlée, venant du plus profond de soi. Les plus déjantés des chanteurs de la scène black, sans aucun sarcasme de ma part, savent faire preuve d’une conviction hors du commun. SHINING, MARDUK, MAYHEM ont des choses à apprendre aux petits chanteurs à la croix inversée (ben oui, elles ne sont pas toujours en bois.) Afin de remédier à ce défaut, je ne saurais que trop conseiller à SKURL de prêter une attention particulière aux prestations vocales de ces références.

Il y aurait pas mal de choses à dire sur cet opus mais toujours très sympathiques. Il y a du travail à fournir au niveau de la production, c’est certain. Les compositions ne pourront que se trouver mieux présentées. Le niveau technique n’est pas exceptionnel mais pas non plus complètement médiocre. Et pour remédier à ça, le mieux est de continuer à travailler. Allez, ce n’est qu’un début et il faut espérer que la suite se révèle que plus surprenante.







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