DENIED When The Slate Become Diamonds [ 2008 ] |
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CD Durée : 46.58 Style : Heavy Metal |
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Chronique : 11 septembre 2009 , réalisée par Black.Roger | ||||
L'Italie, l'autre pays de heavy, non pas tout à fait je pense. Pourtant les Siciliens du groupe DENIED essaient de faire de leur mieux pour envoyer un heavy-métaaal de bonne facture et nous sommes donc très attentifs à ce qui va émerger de leur album « When The Slate Become Diamonds ». Cet opus sorti en 2008 initialement, est ré-édité en 2009 par l'entremise du Label Apollon Records. DENIED, formé en 2004 s'était déjà manifesté en 2005 avec une démo 4 titres autoproduite intitulée fièrement « Heavyland » ben voyons ! Pas de surprise à l'écoute des 46 minutes offertes par cette galette. On nous propose un heavy traditionnel avec les influences de Helloween, Gamma Ray et surtout de IRON MAIDEN. Alors nous allons aller droit au but sans tergiverser. Les cinq musicos de Messine ont tout compris au power/heavy dans la façon de composer et d'interpréter leur morceaux, rien n'est à leur reprocher de ce côté là. Les deux guitaristes ne sont pas avares de soli, de duos, d'avancées pertinentes dans les riffs, tout tient bien la route et le seul reproche que l'on puisse faire c'est qu'il n'y a aucune surprise au détour du chemin. Le chemin déjà beaucoup trop emprunté par des groupes qui ont tout découvert et inventé dans le style. C'est en quelque sorte un copier/coller de la musique offerte depuis longtemps par IRON MAIDEN, voilà le mot est lâché ! Tout ceci ne serait que demi-mal si la voix du chanteur était particulière et remarquable, or il n'en est pas question ici, une voix plutôt quelconque nous déçoit bien trop souvent tout au long des titres, c'est fade et sans accroche. La pizza heavy Sicilienne n'a pas de sauce piquante qui pourrait relever le tout et du coup, « When The Slate Become Diamonds » reste bien moyen dans le genre. Pour certains fans du style une certaine illusion peut se faire sentir au départ, mais pour beaucoup, la galette restera bien sagement dans l'ombre des grands, et pour longtemps encore je suppose. |
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