SYRACH
A dark burial [ 2009 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 44.13
Style : Doom
  Infos :
  Contact label : Http://www.napalmrecords.com
  Contact groupe : http://www.syrach.com http://www.myspace.com/syrach
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine
TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine
PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
  Chronique : 09 septembre 2009 , réalisée par SINISTRE.13
   
Allez quoi de mieux pour cette rentrée annoncée comme très certainement des plus apocalyptiques en matière de morosité ambiante et de joie de vivre débordante que de sortir un bon disque de sa cave, millésimé Syrach Norvège 2009 ! Qui dit nouveau cépage arrivé des fjords de Bergen, dit aussi grande curiosité, volonté de découverte touts crocs dehors et donc écoute attentive pour pourquoi pas, avoir la chance de découvrir avant tout le monde La perle noire , L'objet de tout les désirs !!!

Malheureusement il faut rapidement se rendre à l'évidence , il n'y a pas grand chose à retenir de cette deuxième livraison des norvégiens, qui malgré 16 années d'existence ne semble pas capable de proposer autre chose qu'un doom metal ronflant et prévisible au possible, pétaradant comme une veille Harley en fin de vie, tout boulon et vis dehors ! Proche de l'effondrement général à la moindre bourrasque. ' A dark burial' sent l'huile trop chaude, et suinte le manque d'inspiration à tous les étages. Le calibrage tempo lent, basse lourdingue, voir pataude, batterie puissante mais noyée dans le mix, guitare 70's accordées en dessous de la ceinture, et chant d'asthmatique en crise, démontent une à une les idées d'espérance que les premières notes lorgnant grandement vers le stoner rock avaient pourtant fait germer dans notre inconscient.
Car oui, cet opus au premier abord, pourrait donner l'illusion d'être un incontournable, l'artwork même si très classique accroche l'œil et oriente vers une visite en noir et blanc de leur petit monde, à la fois étrange et empli d'interrogation. Mais Syrach utilise et abuse de la non progression de sa 'doom' musique, enchainant leurs riffs rythmiques, blafards sans qu'aucune émotion ne vienne faire décoller la machine. Quelques solos d'inspiration neo classique font leur apparition sur quelques titres, histoire de ne pas trop endormir l'auditeur, c'est pourtant peine perdu, car si l'on ne peut pas pas vraiment parler de lassitude, grâce à quelques trop rare 'breaks' bien sentis. Il n'est pas interdit de penser que si Syrach n'existait pas, on pourrait finalement très bien se passer de l'inventer.

La Norvège, reste une nation phare pour le metal en général. Bien des formations géniales y ont vu le jour, mais le vivier si productif de ces dernières années semblent marquer le pas, Syrach malgré son savoir faire évident, ne propose rien d'autre qu'un doom metal fade et sans véritable vie qui n'intéressera que les novices d'un genre trop souvent sous estimé. Passez votre tour il y a mieux à faire.







AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE