NATIONAL NAPALM SYNDICATE Devolution Of Species [ 2009 ] |
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CD Durée : 47.58 Style : Metal |
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ORIGINALITE |
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Chronique : 09 septembre 2009 , réalisée par Blackened | ||||
National Napalm Syndicate, groupe finlandais crée en l’an de grâce 1986, ayant connu diverses formations et un gros split de 11 ans entre 1991 et 2002, revient pour de bon avec ce tout nouvel opus « Devolution Of Species ». Et là, une bonne petite claque pour ma part ! Les vieux thrasheurs n’ont rien perdu de leur verve avec les années, même si considérer cet album comme un pur album de thrash est très exagéré. Tous les morceaux de cette galette sont vraiment bons, et on passe sans problème du bon vieux thrash à des harmonies et ambiances plus modernes ("Die My Bride"). Chaque riff est excellent, envoûtant et énergique, et même si les soli sont peu nombreux au cours de l’album, aucun manque ne s’en fait ressentir tellement l’ambiance lourde donnée par le jeu des guitaristes et leurs harmonies sont bonnes ! Des mélodies qui se retiennent aisément, et un enchaînement impeccable dans la structure des morceaux permettent d’apprécier d’autant plus la performance. Un énorme boulot est abattu par le chanteur (dont vous tenterez tant bien que mal de retenir le nom) Ile Jarvenpaa, qui use de son organe de façon tout à fait particulière. Difficile de décrire le timbre de ce chant très singulier, qui mêle mélodie, puissance et harmonie, mais on peut relever un parallèle cinglant avec le style de chant « Avenged Sevenfoldien » (dont l’influence se ressent également par moments dans les harmonies et les rythmes des morceaux). Au-delà des excellentes compos, l’album dégage une multitude d’ambiances, de l’épique power metal ("Aching Hunger") au heaviesque coup de massue ("Fists In The Air"), en passant évidemment par du bon thrash ("According To You", "Burden Of Truth"). En guise de cadeau, une petite reprise bien sympathique du mythique "Mob Rules" de Black Sabbath clôt l’affaire de belle manière. Je vous le dit : cet album est tout simplement énorme ! Malheureusement un grave bémol vient ternir ce tableau jusqu’ici sans nuage : le son de l’album… Aïe aïe aïe, quel dommage qu’un tel album ne soit pas doté d’une production à la hauteur. Le son des guitares n’est pas des plus propres, et un mixage assez calamiteux met un peu trop la basse et le chant en avant, au détriment de la batterie, qui n’a quasiment aucune percussion dans ce mélange sonore raté. La grosse caisse quasiment absente rend au bout d’un moment indigeste la combinaison charleston-caisse claire, qui est le seul repère rythmique pour l’auditeur. Vraiment dommage ! Enfin, que cela ne vous refroidisse pas trop pour découvrir ce groupe et cet album je le rappelle excellent ! Eh, c’est un coup de cœur quand même ! |
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