ERYN NON DAE.
Hydra lernaïa [ 2009 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 55.09
Style : Metal/hardcore
  Infos :
  Contact label : http://www.metalblade.com/
  Contact groupe : http://end.1.free.fr/ http://www.myspace.com/end1freefr
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 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 03 septembre 2009 , réalisée par Oceancloud
   
Il y a 4 ans, la sortie de « The never ending whirld of confusion » le premier EP des français de END. Avait fait naître les espoirs les plus fous chez les médias spécialisés. Le premier album des toulousains était donc attendu comme le messie. Après avoir signé chez Metal blade (c'est pas rien quand même) et changer de patronyme en un obscur Eryn non dae. (oubliez pas le point), celui nous arrive droit dans la tronche, sans sommation et ça fait mal.

Inutile de chercher à donner une étiquette précise à la musique d'Eryn non dae.. Entre death, post-hardcore, mathcore, B.O de fin du monde, « Hydra lernaïa » semble issu de l'union brutale entre Meshuggah et Hacride. De Meshuggah, END. hérite de cette ultra-violence rythmique, de cette folie déstructurante et poly-rythmée. Difficile à suivre, difficile à comprendre, Eryn non dae. frappe, hurle, terrorise, appuyé par des riffs gigantesque de brutalité et un son simplement énorme. De Hacride, Eryn non dae prend cette volonté salvatrice d'ambiancer son apocalypse sonore.
Au milieu de toute cette fureur désespérée, les toulousains jettent des passages ambiants comme un pavé dans la mare, coupant les jet de violence de façon presque brutale. Arpèges et mélodies insidieuses sont aussi inquiétants et douloureux que les accès rythmiques les plus violents. Ouf... « Hydra lernaïa » est aussi éprouvant à écouter qu'à décrire. Extrèmement difficile d'accès, cet opus demande de nombreuses écoutes et une grande volonté pour parvenir à en saisir les très nombreuses subtilités. Car derrière cette façade hyper brutale, Eryn non dae développe des trésors d'ambiances, de façon perverse mais en créant son propre univers, unique.
Dommage que sous cette débauche de violence, une certaine lassitude (et un léger mal de crâne) guette l'auditeur imprudent au bout des 55 minutes de la galette. Mais le coté indigeste du combo fait aussi partie de sa personnalité.

Pour ce premier album, Eryn non dae. frappe fort dans tous les sens du terme. C'est le parfait exemple de l'album qui restera fermé hermétiquement à jamais à la grande majorité mais daignera révéler ses secrets aux plus téméraires des auditeurs. Prenez une grande inspiration et jetez vous dans ce disque suffocant... conquis ou écœuré, vous n'en ressortirez de toute façon pas indemne.







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