G.NOVA
L'écorce sensible [ 2009 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 53.26
Style : Instrumental
  Infos :
  Contact label :
  Contact groupe : http://www.myspace.com/gnovamusic
  Interview :
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 01 septembre 2009 , réalisée par S.Y.L.
   
Retrouver un groupe tel que G.Nova sur un site dédié aux musiques underground pourra en surprendre plus d'un. L'intention n'en est pas moins louable et constitue ainsi une agréable parenthèse sonore nécessaire pour élargir ses horizons musicaux. Il sera cependant important de préciser au groupe, ainsi qu'à certains labels, que le public métal demeure suffisamment ouvert d'esprit sans qu'il soit obligé d'utiliser les termes de « gothique » pour leur vendre de la musique.

Pas de gothique donc ou de métal quel qu'il soit d'ailleurs sur « l'écorce sensible », un album exprimant au final une tendance de rock progressif chargé d'apports planants. Directement inspiré, voir imprégné jusqu'à la perte d'identité, de la culture japonaise, G.Nova exprime sur une œuvre intégralement instrumentale son admiration pour le soleil levant dans un monde de poésie.
« Floraison Boréale » (et son intro façon Nothing Else Matters) mène la danse des saisons démêle au fur et à mesure la trame des compositions de G.Nova : une introduction de quelques notes de guitares autour desquelles s'enroulent progressivement les autres sources sonores, synthés, basse et percussions. Douceur et mélancolie se croisent ainsi tel le battement des ailes du papillon sous le cerisier en fleur. Quelle surprise de voir soudainement les guitares s'énerver à la manière d'un soliste héro dans cet univers posé et doux!. Le guide spirituel de G.Nova est guitariste, et cela s'entend, un peu trop même. Les envolées façon solo rock progressif (« Fuyuzora ») ou des titres entiers dédiés à son instrument (« Brise ») étant parfois largement accessoires.
La méthode de composer en boucle fonctionne, les quatre saisons passent les unes après les autres à la façon d'une bande originale de film, non sans une certaine langueur car faire ressentir de la mélancolie est tout un art délicat. Si G.Nova atteint parfois son but, souvent la surenchère d'effets de style (montés des sytnhés, scintillements d'étoiles, sons guitares utilisés à tort et à travers) induit l'effet inverse et à un certain blocage auditif. Épurée, mais paradoxalement parfois trop chargée, technique mais avec des enchainements simples, la musique de G.Nova n'est pas sans faire ressentir toute une palette d'émotions en demi teinte.

Le groupe n'est pas sans posséder son univers particulier, à apprécier sans doute plus efficacement lors de prestations scéniques. Joe Hisaichi a démontré que trois notes de piano peuvent suffire, au tour de G.Nova d'œuvrer avec plus de simplicité et d'enlever un peu de superflu. Après un travail visible, l'élève a toutefois encore à apprendre du maitre.







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