CHRONIQUES ALBUMS

Tout juste après un MCD « Infected » qui était en réalité présent uniquement pour les fans et pour préparer le terrain avec le nouvel album ici présent, UDO revient donc aujourd'hui avec « Dominator » et entend continuer dans le style bien particulier dont il a le secret, chose étonnante (?) toujours dans le registre heavy metal !

Nous oublierons donc « Infected » qui était largement à la ramasse niveau intérêt et son et c’est avec plaisir que nous pouvons nous délecter de ces 10 titres dans la plus pure tradition teutonne. La production est bonne, que l’on se rassure, de plus le groupe n’a en rien perdu de son intensité légendaire (voir le titre « speed demon »). Plus UDO vieilli, plus les décibels pleuvent, cela promet pour la suite. Sur cet album, les titres sont assez variés, avec de purs petits joyaux, et d ‘autres titres plus « passe partout ». J’ai pour ma part relevé de bons titres dont le gentil « Stillness of time », avec un tempo plutôt lent, sorte de slow un peu relevé, mais surtout accompagné d’une guitare acoustique qui viendra parfois s’intercaler dans des lignes metal. Et ce chant…baveux, rock à souhait, tel un bouledogue qui compte en découdre avec son micro…c’est d’ailleurs sur les titres plus lent et « doux » que le chanteur excelle, car cela donne encore plus d’intensité et d’impact. Des titres très rapides, mais aussi et surtout sur cet album un relent très boogie, tel le titre fabuleux « Devil’s rendez-vous » dont le refrain vous hantera toute la semaine. Dès le premier titre avec notamment « The bogeyman », vous serez plongés dans des riffs tranchants, lourds et heavy, mais dotés de refrains imparables. C’est la recette miracle de l’oncle UDO. Une main de fer dans un gant de velours. Pour finir en beauté, le respectable monsieur remet le couvert avec un titre carrément romantique, sisi ! Un piano derrière la voix d’UDO, je vous promets que « ca le fait grave ». Quel séducteur !

Un très bon album "classique et prévisible", j’allais dire « une fois de plus ». Pas vraiment de fil conducteur, mais des titres assez variés dans les structures, et surtout des mélodies dont on se souvient longtemps des notes et dont il est difficile de se passer au final.
Espérons qu’ils gardent tous encore un peu d’énergie et de rage pour la suite, pour nous réaliser - enfin - l’album ultime…