CHRONIQUES ALBUMS

Le « big rock » des seventies fait des émules en Finlande avec WHITE FLAME, combo en provenance de Tempere qui maintient la tradition hard-rock au 21ème siècle. Projet créé en 2002 par deux musiciens, le groupe maintenant en quatuor, après deux EP marquants (2004 et 2005) sort le grand jeu avec un album intitulé « Tour Bus Diaries ». Titre bien parlant avec la pochette du CD où l'aventure se situe aussi « back-stage » à chaque concert et perpétue le fameux adage « sex, drugs and rock n'roll ».
En effet cette galette est rock n'roll jusqu'au bout des manches de guitares. Inconditionnels d'AEROSMITH, tout ici est fait pour vous plaire jusqu'à la voix du chanteur qui ressemble fort à celle de Steven Tyler. Mais ne vous méprenez pas, WHITE FLAME a tout compris sans tomber dans le copier/collé. Le combo a réussi à se démarquer de ses influences avec des compositions variées et bien personnelles qui font la différence.
Alors, vous allez déguster un hard-rock old-school où rien n'est inventé mais qui fait mouche à tous les coups car débordant de groove balancé par des musiciens au taquet, avec une grosse production, une grosse machine à tube quoi, auquel vous ne pourrez résister. Oui vous les amateurs du gros rock qui tache façonné il y a une trentaine d'années. La batterie assure, les soli sont bien placés et font un malheur, les compos sont teintées de soul avec une section cuivres, sans oublier un côté blues appuyé par des claviers omniprésents. Voix et chorus au diapason, on est obligé de taper du pied et la ballade classique sera un moment de répit salvateur au milieu des 15 titres qui sont plutôt énergiques et enlevés dans le style.
Bref, on ne s'ennuie pas une seconde à l'écoute de cet opus bouillonnant d'énergie comme au bon vieux temps. Nos quatre Finlandais semblent déterminés avec une farouche volonté de bien faire et ma foi, ils ont réussi leur coup, bravo !