INNOCENT ROSIE Bad habit romance [ 2009 ] |
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CD Durée : 43.51 Style : heavy rock |
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Chronique : 18 août 2009 , réalisée par Chart | ||||
Vous aimez le rock style années 70 ? Et bien vous allez être servis ! INNOCENT ROSIE s’est formé très récemment, en 2005. Quatre années auront suffit au quintet suédois pour se faire un nom et parvenir à sortir un premier album, « Bad Habit Romance ». Le mot d’ordre est assez simple : grosses guitares, chant rocailleux et rock n’ roll ! Personnellement, j’entretiens un rapport étrange avec ce style de formations. En effet, j’ai toujours eu du mal à comprendre pourquoi certains groupes continuaient à se former et composer des morceaux dans un style qui commence largement à dater. Bien entendu, c’est un style monstrueusement fondateur pour tout le metal, mais tout de même assez répétitif. Les influences sont souvent les mêmes, GUNS N’ ROSES avait en son temps réussit à parvenir à fédérer toutes ces influences et devenir sûrement l’un des derniers dinosaures du rock n’ roll. Ensuite, le metal a pris le dessus avec l’avènement de METALLICA au début des années 90. Difficile de ne pas évoquer le début des années 90 avant la vague grunge en écoutant cet album de INNOCENT ROSIE. Difficile aussi de ne pas se poser la question de savoir si c’est de la nostalgie pour la tranche 70/90 qui fait la popularité de ce type de formation. Peut-être que le vieux rock est vraiment mort avec l’arrivée de NIRVANA… Et peut-être que ces nouvelles formations essaient de le ressusciter tant bien que mal ? L’Histoire de la musique nous le dira dans quelques années… Ceci dit, INNOCENT ROSIE n’en reste pas moins un groupe à part entière avec ses références, ses qualités et ses défauts. L’album contient tous les ingrédients pour faire prendre la sauce. L’énergie est bien présente sur ce disque avec des titres tels que « Bitter cocktail », « Knock me Out », « Animal ». Ce dernier a d’ailleurs des relents de GUNS N’ ROSES, époque « Appetite For Destruction » que l’on ne peut nier. Forcément, ce genre d’album contient aussi forcément son lot de morceaux beaucoup plus blues. Le blues étant le père du rock, les ralentissements de tempos nous amènent forcément à cet effet. Ainsi « Sextalkin’ » n’échappe à cette règle. A l’écoute, on pense un peu au « Bad Apples » de GUNS N’ ROSES sur « Use Your Illusion I ». Bon, ceux qui apprécient GUNS N’ ROSES seront sûrement ravis d’écouter cet opus. Le problème, c’est qu’à faire dans la copie, on a du mal à dégager une vraie personnalité et c’est regrettable. Attendons de voir la suite… |
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