BIGELF
Cheat the gallows [ 2009 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 56.48
Style : old rock metal
  Infos :
  Contact label : http://www.poweragerecords.com
  Contact groupe : http://bigelf.com http://www.myspace.com/bigelf
 
Pavillon 666 - metal rock webzine Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 14 août 2009 , réalisée par AVALON
   
Avoir un opus de BIGELF dans sa discothèque, c’est comme avoir du bourbon 20 ans d’âge dans son bar, c’est une valeur sure que l’on peut sortir sans crainte de passer pour un bouffon auprès de ses amis lors d’une bonne soirée. Au contraire, ces mêmes amis vous regarderont de façon différente, un peu comme si vous étiez un fervent connaisseur en matière de rock. Un peu comme si vous étiez assez murs pour avoir digérer à vous-même 40 ans de musique rock et metal. Alors oui, vous pouvez être fiers d’exhiber fièrement le dernier opus « Cheat the gallows » du mythique groupe BIGELF.

Combo californien, DAMON FOX et sa bande sortent leur premier opus en 1996 et se classent déjà dans une catégorie à part. Entre la pop, le rock, le metal, le psychédélique, le stoner…Prenez ce nouvel opus : il aurait très bien pu être enregistré et conçu en 1970. Tout respire les vieilles sonorités de l’époque : basse vrombissante, chant avec un micro dont l’effet reverb parlera aux plus vieux d’entre vous (aidé parfois d’un vocoder), un orgue Hammond célèbre pour avoir suivi fidèlement des groupes complètement psyché des années 70’s, sans parlez des guitares aux sonorités en sans cesse renouvellement.
Attention, je ne vous parle pas d’un groupe qui tente désespérément un retour aux sources musicales, ou qui essaye d’avoir quelques sonorités « pour faire vintage ». Non, ce groupe EST et RESPIRE l’authenticité. Pas de supercherie donc avec une « foultitude » de références, et c’est là qu’intervient la maturité et la bonne digestion dont il faut faire preuve à l’écoute d’un tel ovni : des touches de Pink floyd, de Black sabbath, des Beatles, de Status Quo, de Uriah heep, de Led zeppelin, et tant d’autres…
Très difficile de décrire chaque titre tant l’alchimie entre les sonorités d’époque, les mélodies captivantes, l’ambiance psyché, sont en parfaite harmonie. Chaque titre apporte sa pierre à l’édifice rock à tendance metal. Jamais ennuyeux, le groupe sait varier les plaisirs et rythmes. Oui, j’ose l’affirmer haut et fort, ce groupe « à tout compris » à la musique et à son origine. Et si vous n’avez pas connu ce passé musical des années 70 et que vous avez directement débuté par le dernier Behemoth, il vous sera dur de reprendre dès le début, à moins que vous soyez un mélomane ouvert et curieux.

Résumons : Quatre garçons dans le vent, une production en béton, une technique hyper calée et inspirée au service des mélodies et du groove rock ambiant. Titres complètement envoutants, qui auraient pu être pondus par des Led zep ou Deep purple en personne à l’époque, c’est vous dire le génie que ce groupe possède. Reste à vous de vous (re)plonger dans cet esprit où le coté aseptisé et moderne que nous connaissons actuellement, était alors remplacé par des mots comme chaleur, musicalité, émotion. Un sans faute, forcement, à posséder pour ne pas décevoir vos amis lors d’une soirée conviviale….







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