DISARMONIA MUNDI
The Restless Memoirs [ 2009 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 22.0 + 44.05
Style : Death Melodic
  Infos :Réédition CD Digipack
  Contact label : http://www.myspace.com/coronerrecordsmusic
  Contact groupe : http://www.disarmoniamundi.com http://www.myspace.com/disarmoniamundi
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 04 août 2009 , réalisée par Aris3agaiN
   
Que les fans ne laissent pas déborder leur enthousiasme, ceci n'est pas un nouvel album de Disarmonia Mundi. Ce dernier, intitulé "The Isolation Game", ne sortira qu'en novembre prochain. Pour nous aider à patienter, le combo Italien nous propose donc cet objet pour le moins intéressant, puisqu'il comporte deux CD. Tout d'abord, leur premier EP, entièrement remasterisé, s'intitulant "Nebularium", puis un autre EP de six titres, appelé "The Restless Memoirs", sur lequel on peut trouver des morceaux non endisqués.

Commençons tout d'abord par "Nebularium", premier EP de Disarmonia. Ce n'est jamais inintéressant de jeter un coup d'oeil aux débuts d'un groupe, cette loi ne leur déroge pas. En effet, cette galette étonnera les fans récents du combo, puisqu'elle donne davantage dans le death à tendance progressif que dans le death mélodique à la In Flames. "Nebularium" est un très bon mélange de parties calmes, planantes, acoustiques et en voix claire et de parties violentes, rapides avec des vocaux purement death. Cette capacité à alterner la violence et la mélodie et à placer de l'acoustique dans un morceau froid et hurlé peut même faire penser à Opeth, notamment sur les chansons "Blue Lake" et "Guilty Claims". Ces titres de pur death metal sont coupés par des breaks acoustiques des plus réussis. Les morceaux les plus violents de "Nebularium" restent toujours mélodiques, que ce soit dans les riffs de guitare (sur "Mechanichell") ou grâce à quelques voix claires bien placées (sur "Burning Cells"). Le titre éponyme de l'album continue sur cette lancée, avec des passages typiquement death, rapides et violents et des riffs réellement intéressants. Le dernier morceau, "Awakening" est un instrumental acoustique de trois minutes. Planant et magnifique, c'est une excellente façon de terminer après une telle galette.
Ce "Nebularium" est donc un très bon premier effort, plein de technique, d'originalité et d'ambiance. Un peu étonnant sans doute pour ceux qui ne connaissent Disarmonia Mundi qu'avec "Fragment of D-Generation". Des titres longs, riches et très techniques, grâce à des solos nombreux, une partie batterie carrées et solides et des riffs recherchés. A recommander pour tous les fans de death à tendance progressif, autant pour la technicité du groupe que par les ambiances qu'il réussit à dégager. Le placer dans ce digipack est-il une façon pour Disarmonia de faire découvrir cette autre facette du groupe au grand public ?


Attaquons nous maintenant au second CD proposé par le combo Italien, "The Restless Memoirs". Si "Nebularium" compte huit titres et dure environ quarante-cinq minutes, celui-ci est deux fois plus court et ne contient que six morceaux, dont le plus long dure seulement quatre minutes.
Le premier morceau s'appelle "Across The Burning Surface" et marque une grande différence avec le death prog de "Nebularium". Dans la veine des morceaux les plus récents de Disarmonia Mundi, ce titre laisse largement penser à du Soilwork et se révèle peu original et décevant. "Flare", plus violent et death, remonte largement le niveau grâce à des riffs recherchés, même si l'on peut regretter qu'il soit aussi court (seulement trois minutes). "Spiral Dancer" est à peine plus long, mais se révèle excellent, à la fois violent et très mélodique. Les deux morceaux suivants sont du death mélodique assez classique, bien que techniques et agréables à écouter. La dernière chanson, "Ghost Song", est une fin plutôt surprenante, puisque c'est une ballade acoustique. Disarmonia Mundi termine donc cet EP de la façon la plus décalée et étonnante qui soit, ce qui n'est pas pour nous déplaire. A croire que le groupe aime terminer ses CD par des morceaux beaucoup plus calmes. En tout cas, ce titre est également une réussite, bien que pas du tout à sa place ici.

Cette réédition est une bonne façon de prendre son mal en patience avant le prochain album du groupe. C'est donc un digipack intéressant à écouter, qui permet de réellement constater la différence énorme de style entre le début et l'actuelle carrière du groupe. En tout cas, on apprécie, et vivement cet automne pour le prochain album !







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