NARNIA
Course of a generation [ 2009 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 42.11
Style : Heavy metal progressif
  Infos :
  Contact label : http://www.massacre-records.com
  Contact groupe : http://www.myspace.com/narniaofficial
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 28 juillet 2009 , réalisée par AVALON
   
Et de huit pour NARNIA, combo suédois de heavy metal à tendance progressive. Crées en 1996, le groupe a suivi son petit bout de chemin, pas vraiment très (re)connus, mais le groupe assure sur la durée, avec un récent changement de chanteur, accueillons donc Germán Pascual pour ce nouvel album « Course of a generation ».

Alors premières impressions avec le design qui fait penser à un album plutôt dark/goth, avec des corbeaux qui ont remplacés le légendaire lion qui était la mascotte de tous les albums précédents. Coté production, c’est du grand art avec une basse bien renforcée, c’est parfait de ce coté. Quand aux compos, cela va du heavy speed au heavy progressif, cela alterne assez bien et ce pour une écoute non rébarbative.
Evidement, le coté heavy ici n’a rien de révolutionnaire, le groupe apporte ses compos, mais le tout est très bien ficelé, c’est carré, pro. Le synthé progressif est toujours présent mais ne déborde jamais trop de son cadre imparti. Quand au chant nouveau, rien à redire car il se fond dans la masse des groupes heavy, sans trop apporter de touche ultra personnelle. Mais nul doute que ce chant clair parfaitement maitrisé ravira et rassurera les fans de la première heure. Petit bémol sur la personnalité des compos. Comme je le mentionnais plus haut, pas de révolution moderne et high tech, on se contente d’apporter du heavy, mais voilà, le problème est que malgré la qualité indéniable et la parfaite maitrise de ce beau monde, on ressort un peu perplexe, étant donné que rien ne ressort vraiment du lot, peu de refrains « imparables », peu de mélodies captivantes, pas de superbe solos « de la mort qui tue », bref, ca déroule, mais sans plus coté émotions. Peut-être que le grand moment sera à chercher dans le titre « One way to freedom », avec un très bon passage progressif un peu aérien, et un tempo très lourd. Mais ca sera tout coté intérêt !

Dommage de devoir terminer de façon si pessimiste, car pourtant, tous les ingrédients étaient réunis pour faire de ce groupe et surtout de cet album une réussite. C’est un peu comme le soufflé, il a été retiré trop tôt du four, et il tombe à plat, espérons que les brillants cuisiniers se rattraperont coté intérêt et émotions sur leur prochaine galette !







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