BEHEMOTH Evangelion [ 2009 ] |
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CD Durée : 41.54 Style : Black metal |
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Chronique : 09 juillet 2009 , réalisée par Chart | ||||
Doit on encore présenter BEHEMOTH ? Cela fait plus de 18 ans que Nergal entraîne ce groupe sur les routes du monde entier. BEHEMOTH, qui à la base était un petit groupe de black metal sans grande originalité, aura fini par devenir une référence en la matière. L’époque du true black est maintenant loin derrière. Le groupe s’est laissé influencé par le death, notamment dans des parties à la MORBID ANGEL, NILE… Avec VADER, BEHEMOTH représente le fleuron du metal extrême polonais. Ce nouvel album arrive deux ans après « The Apostasy » et s’annonce comme un véritable ouragan dans le milieu de l’extrême. Bon, on va faire très simple. J’ai reçu hier matin ce nouvel album et depuis, il tourne en boucle. Je n’ai pas pris une claque aussi magistrale depuis… Je ne sais plus… « Puritanical Euphoric Misanthropia » de DIMMU BORGIR ? Pourtant, BEHEMOTH sont loin d’être des inconnus pour moi. Déjà leur prestation au GRASPOP 2008 m’avait sidérée mais ce nouvel album m’a littéralement renversé. « Daimonos » et « Shemhamforash » qui ouvrent l’album, envoient directement ce qu’il y a de plus gros. Certes, on retrouve forcément beaucoup de blasts beat mais les mélodies sont terriblement efficaces. Et il est quasiment inutile d’essayer de vous décrire la puissance que tout cela dégage. BEHEMOTH est la Puissance par excellence. Mais le meilleur reste à venir avec « Ov Fire and the Void » avec ses riffs de guitare empreints d’une lourdeur magistrale. A certains moments, on croirait entendre du IMMORTAL. Malgré tout le respect que je dois à ce légendaire groupe norvégien, en aucun cas ce qui se dégage de « Ov Fire and the Void » n’avait été atteint par le trio scandinave. On remarque que BEHEMOTH est aussi à l’aise dans la lourdeur que dans les morceaux rapides. A la différence de beaucoup d’autres, leurs morceaux rapides comportent suffisamment de breaks plus lents pour ne pas écraser l’auditeur. Nous ne sommes pas face à un énième groupe de death grind qui balancerait des riffs dans tous les sens sans jamais s’arrêter. « He who breeds pestilence » est une belle démonstration d’alternance de blast et de parties extrêmement lourdes. MORBID ANGEL a encore une fois marqué toute une génération de musicien. Il est évident que la double pédale à fond sur des parties lentes, c’est à eux qu’on le doit. L’utilisation qu’en fait BEHEMOTH se rapproche de MORBID ANGEL tout en allant toujours plus loin dans l’extrême. « Alas, The Lord is upon me » avec son intro de batterie impressionnante se fait un bon exemple de puissance martiale. L’album se conclue sur « Lucifer » encore un titre puissant avec une orchestration juste et suffisante. Forcément, BEHEMOTH a vu juste en terminant cet album par un titre de cette trempe là. Comment ne pas hocher la tête à l’écoute de ces riffs ? BEHEMOTH vient de signer un album majeur. Sa discographie regorge de petits chefs d’œuvre et celui-ci n’échappe pas à la règle. Cet album a de très grandes chances de tourner en boucle encore pendant un moment… |
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