GRAVEWORM Diabolical Figures [ 2009 ] |
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CD Durée : 44.21 Style : Black symphonique |
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Chronique : 09 juillet 2009 , réalisée par S.Y.L. | ||||
Avec la précision de l'horloger Suisse, depuis 1997, Graveworm a pris l'habitude de publier un album tous les deux ans. Coucou! Nous sommes donc en 2009, l'heure a sonné pour tous les amateurs de black métal symphonique, s'il en existe encore, de se frotter les mains et de se dégourdir les oreilles avec la nouvelle parution d'un groupe italien dont la discographie (peuplée de quelques perles, tous penseront au sublime « As the angels reach the beauty ») n'a franchement rien à envier à bon nombre de groupe scandinaves. Du black symphonique? Bigre, le style ne semble actuellement pas vraiment avoir le vent en poupe, et peu sont ceux s'y attardant encore avec succès. Pourtant, tout comme un Catamenia indéboulonable, Graveworm poursuit dans un exercice qu'il maitrise en tous points, en l'agrémentant tout de même de petits accessoires dont la vocation ne sera pas uniquement décorative. Diabolical Figures s'impose immédiatement comme un album révélant la force de frappe du groupe : un black métal pêchu au volume sonore conséquent (« Vengeance is sworn ») et aux synthés utilisés de la plus belle manière. Voilà qui devrait faire taire les pleurnichards adeptes du « mais c'était mieux avant », dans la mesure où un fan de black métal sera t il vraiment un jour satisfait et saura t il un jour accepter le changement? Encore une fois, ceci est un autre débat. Mais Graveworm fait bien plus que de jouer l'horloge et de faire passer le temps à l'écoute d'un disque n'ayant subi aucune évolution depuis 1997. Non, les italiens auront le bon goût et la présence d'esprit d'ajouter sur Diabolical Figures quelques apports, notamment puisé du coté du voisin brutal nommé death métal. Les vocaux, en pleine réussite pour leur coté black agressif, trouveront également un succès notable du coté de growl bien gras typiquement death, tout comme les touches de guitares torturées typiques d'un genre (« Architects of hate »). Diabolical Figures évite également la répétitivité, avec des compositions rythmiquement travaillées, et la petite touche de romantisme maison « Forlorn Hope » sans oublier la reprise made in Italy. Après les protestations soulevées par le remake de Fear of the dark, Graveworm semblait alors avoir pris le parti de ne plus toucher aux « intouchables » du métal pour désormais piocher dans un registre plus populaire, et donc après REM et Bonnie Tyler, au tour de Police et message in a bottle d'obtenir son petit relooking. Amusant. Diabolical Figures n'a certes pas la prétention de révolutionner la musique, mais n'en demeure pas moins un album très prenant, clairement bien pensé et qui tape fort (« Ignorance of gods »). Graveworm ne baisse pas les bras,et cela fait plaisir à voir, les réactions dans les fosses lors des prochaines tournées devrait parler d'elles même. |
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