MACBETH Gotteskrieger [ 2009 ] |
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CD Durée : 48.20 Style : Heavy thrash metal |
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Chronique : 08 juillet 2009 , réalisée par AVALON | ||||
MACBETH possède surement l’une des biographies les plus passionnantes pour un groupe de heavy metal allemand. Oui, ne confondez pas le groupe MACBETH italien qui joue de la pop/goth/indus avec les furieux teutons car ils le prendraient très mal ! Bio intéressante et il faut s’y attarder quelques lignes : MACBETH a été crée en 1985 dans l’ex Allemagne de l’est, là où il ne faisait pas forcement bon vivre, surtout pour un groupe metal. Ils décident de passer à l’ouest pour quelques années. Mais voilà, le destin tragique les poursuis, avec deux suicides (1989 et 1993) ce qui poussa le groupe à ne faire que des concerts, puis des breaks/splits pour marquer les décès de leurs musiciens, et au final, sortir leur tout premier album en 1996, soit 10 ans après leur formation ! Et voilà que le groupe compte bien rattraper le temps perdu avec ce second opus « Gotteskrieger », signés sur Massacre, ce qui leur donnera une dimension plus visible, j’allais dire « enfin »…Alors que révèle cet album ? Première grosse impression puisqu’au tout départ je pensais mettre dans ma platine du goth italien, mais non, voilà que du gros son heavy metal, très lourd, très gras, sort des enceintes ! Imaginez simplement un mélange entre In extremo et Rage. Le chant est loin d’être heavy, vous savez le coté très aigue qui devient parfois insupportable…et se veut beaucoup plus gras, on dira que le chanteur a de la bouteille au sens propre et figuré surement. C’est à un metal assez guerrier, un peu façon Manowar que le groupe tentera de vous séduire, avec des compos « couillues » et parfois excellentes. Cela sonne évidement années 80’s, mais hasard des choses, ils reviennent dans une période où on se délecte des vieux standards, donc leur place est toute faite ! Le gros point fort restera les rythmiques, avec un gros thrash de derrière les fagots, et parfois un petit solo de guitare endiablé « à l’ancienne » qui survolera tout ceci. Bon, le petit point faible sera surement de tenir jusqu’au bout des 50 minutes mais le groupe tente pourtant de varier un peu les plaisirs (avec plus ou moins de succès). Sur le refrain du titre « Maikaefer flieg » vous pourrez entendre une douce mélodie d’enfant (ou de fille ?), un peu comme UDO le faisait sur le terrible et mélodieux « Animal house ». Il faudra également se faire à la langue allemande, tout du long, et j’avoue que c’est parfois très laborieux car pas forcement très doux à l’oreille. Je n’oserais pas jusqu’à dire que l’album est somme toutes assez linéaire, mais presque. Pourtant, il se passe quelque chose lors de l’écoute, et on prend un petit plaisir. Ce n’est pas l’album du siècle ni de l’année, mais il serait impensable de passer à coté, ni même se pencher sur la carrière tumultueuse du groupe, qui a bien du mérite et provoque forcement le respect et les encouragements du public pour la suite ! |
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