JOE STUMP
Virtuostic Vendetta [ 2009 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 72.17
Style : Shred/instrumental hard rock
  Infos :
  Contact label : http://www.lionmusic.com
  Contact groupe : http://www.joestump.com http://www.myspace.com/joestump
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 28 juin 2009 , réalisée par AVALON
   
Joe Stump….un guitar hero américain qui n’a pas eu le succès d’un Steve vai, Satriani ou Malmsteen. Mais qui pourtant aurait très bien pu faire parti du trio magique vu son talent et sa dextérité. Au lieu de cela, il nous sert son trio à lui pour ce nouvel opus « Virtuostic Vendetta », avec donc Joe à la guitare, Jay Rigney à la basse et Jay Gates à la batterie. Les « 3J », sans aucun chanteur, approchons nous donc de cet album solo et instrumental…

Autant ne rien vous cacher dès le départ, si vous aimez le neo-classique d’un Yngwie Malmsteen et de ses débuts, vous aimerez cet album. Joe a les mêmes influences, que se soit Bach, Vivaldi, Hendrix et Ritchie Blackmore dont un titre lui est consacré “Blackmore’s Boogie” : titre entrainant, avec un solo tordu et qui remplace un chant qui manque cruellement sur cet opus. Car entendre des solos pendant 72 minutes, c’est bien, c’est long, mais il manque à l’evidence un chanteur, de la trempe d’un Joe Lynn Turner pourquoi pas ! Car oui, faire du « shred » provoque parfois (surtout pour les non mélomanes) des maux de têtes et bâillements incessants. Ici, je dois dire que coté guitares, on est largement servi, c’est ultra technique et fouillé, mélange de Hendrix et de Malmsteen, mais il n’en ressort pas grand-chose d’accessible et très mélodieux.
La basse sonne carrément années 70’s car très groovie, mais la batterie, à force de suivre tranquillement en arrière plan derrière les solos incessants, provoque une sorte d’ennui profond. Heureusement certains titres sortent du lot grâce à un rythme plus speed, comme le superbe « Allegro #2 in A Minor » avec des arpèges rapides inspirés par Paganini. Le « Symphonic Pandemonium » est également un petit monument néo-classique (un des rares de l’album) avec une guitare ultra classique avec arpèges et « branlette de manche » incessants ! C’est beau, mais dommage que le tout soit très faiblement accompagné, un vrai violon ou un vrai orchestre à coté auraient été tout simplement magistral, dommage d’être passé à coté.

Grosse déception que cet opus. Le coté neo-classique est bien présent mais à petites doses ici ou là. On sent que le guitariste prend du plaisir sur ses cordes, mais il laissera bon nombre d’entre vous sur le coté du chemin, vu que tout ce qui entoure la guitare est « bas de gamme » et soporifique. Un petit manque d’ambition, un petit manque de prise de risque qui fait de cet album une démonstration de plus à ranger au fond de sa cave. Dommage !







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