ARKAEA Years In The Darkness [ 2009 ] |
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CD Durée : 58.03 Style : Thrash indus |
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Chronique : 26 juin 2009 , réalisée par Blackened | ||||
Voici un nouveau « all-star band » qui se forme, puisque ARKAEA compte en ses rangs les vétérans Raymond Herrera (batterie) et Christian Olde Wolbers (guitare) de Fear Factory, et les jeunots Jon Howard (chant) et Pat Kavanagh (basse) de Threat Signal. Rencontre assez surprenante entre ces musiciens de génération différente, mais qui devait sûrement arriver, puisque Wolbers a produit le premier disque de Threat Signal et est devenu un ami proche du combo canadien. Après quelques jams, un réel projet naît, et voit alors le jour « Years In The Darkness », premier album d’Arkaea (sortie officielle prévue le 14 juillet prochain), qui est il faut le dire assez spécial. C’est un disque qui envoie, qui va au plus simple, et qui réussit à convaincre ! Chacun des membres apporte sa touche personnelle, et ce melting-pot d’influences nous donne un cocktail détonnant. Jon Howard conserve son approche du chant en alternant la plupart du temps chant hurlé sur les couplets et chanté sur les refrains, avec des mélodies assez déroutantes lors de ces derniers. Les parties de guitare sonnent assez neo-thrash, mais ne sont pas pour autant dénuées d’originalité et de rythme. Peu de fioritures et d’arrangements à la six-cordes à tout va, comme dit précédemment, on va au plus « simple », même si les riffs sont très spéciaux tout en étant très structurés. Raymond Herrera derrière ses fûts tabasse sa caisse claire et ne lésine pas sur la double grosse caisse avec laquelle il offre une véritable démonstration de blasts rapides et rythmés, la plupart du temps en concordance avec les trilles à la guitare. Ses parties ne sont évidemment pas simplistes pour un sou, et son sens du rythme apporte une couleur particulière à l’album, notamment grâce au découpage particulier du rythme à la caisse claire. Difficile de cataloguer le groupe dans un style particulier, puisque le néo, l’indus, le thrash et le metalcore se côtoient volontiers sur ce premier opus. De nombreuses ambiances s’entremêlent, de l’énergie pure ("Locust") aux ambiances plus déphasées ("Awekening", "Black Ocean") ou veloutées ("Lucid Dreams"), ce qui donne au final un album complet à la saveur particulière. Une production qui diffère sur certains points des standards américains actuels, puisque pour une fois, la grosse caisse n’est pas trigguée au point de ne plus sonner de manière naturelle. Cette dernière n’est pas non plus sur-mixée, et n’assomme donc pas l’auditeur. Baptême du feu assez réussi pour les quatre compères. Affaire à suivre ! |
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