PANTHEON I Worlds I create [ 2009 ] |
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CD Durée : 47.08 Style : Black Metal |
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Chronique : 22 juin 2009 , réalisée par Chart | ||||
PANTHEON I a vu le jour dans cette bonne vieille ville de Oslo en Norvège durant l’année 2002. Originairement composé de trois musiciens, le line up s’est vu enrichi d’un violon et d’un violoncelle sur le premier vrai album du groupe en 2006 « Atrocity Divine.» Ce troisième opus « Worlds I create » voit le retour du quintet sur album dans un style Black hyper rapide mais aussi très mélodique. Pour ceux qui pensaient que le black metal rendrait l’âme aussi rapidement qu’il était apparu, rassurez vous ou taisez vous ! Il y a encore de très bons groupes qui ont encore des choses à dire. Ceux qui appréciaient sur la fin des années 90 des groupes tels que MARDUK, DISSECTION, MAYHEM ou SACRAMENTUM, voir même plus récemment DEVIAN, devraient être plus que satisfaits en découvrant PANTHEON I. On retrouve la même énergie mais avec quelques années supplémentaires. La production s’est développée ces dernières années, certes, mais l’esprit lui est bien là. Le son est propre mais pas excessivement retravaillé comme il a parfois trop tendance à l’être en ce moment. Il n’y pas d’abus de Trigger et autres Pro Tools et simulateurs en tout genre. On a le droit à du gros son mais du son naturel qui rend à ce style cette ambiance si intense. Et pour le coup, l’ajout de violoncelle au sein de cette formation apporte une dimension sonore supplémentaire non négligeable. La plus grande majorité des titres avoisinent les 5 minutes, voir plus avec « Myself above all » et « Written in sand » qui ouvrent et concluent l’album par 7 minutes d’intensité remarquable. « Myself above all » donne pour ainsi dire le ton de l’album. On attaque directement sur des mélodies très fouillées harmonisées sur deux guitares accompagnées de très longs blast beats. Quelques arpèges sur des guitares acoustiques viennent de temps à autres ponctué le morceau sur les refrains. Le temps de reprendre un peu d’air frais et le groupe repart de plus belle sur des rythmiques démentes très inspirées et très techniques. Si le début de l’album montre tout l’intensité et la brutalité du groupe, quelques morceaux contiennent néanmoins quelques parties relativement moins directes, « Ascending », « Burn The Cross », « Bannlyst. » La présence du violoncelle dans ces moments là est plus qu’appréciable. Il apporte une touche mélodique supplémentaire non négligeable. Si vous avez tenu jusqu’au bout de cet album et que vous en redemandez, c’est que vous êtes vraiment fait pour ça. PANTHEON I fait parti de ces groupes qui a la trempe des grands du genre. Les innovations ne sont certes pas au rendez vous mais doit on rappeler que la plupart de ceux qui ont justement voulu trop évoluer ont fini par perdre une grande partie de ce qui faisait d’eux de véritables leaders ? La relève semble être au rendez vous et comme bien souvent, elle arrive de Norvège pour nous balancer une bonne claque bien froide. |
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