BLISS OF FLESH Emaciated Deity [ 2009 ] |
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CD Durée : 40.09 Style : Black/Death Metal |
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Infos : | ||||
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Chronique : 22 juin 2009 , réalisée par Black.Roger | ||||
Sorti des entrailles de l'enfer du Nord de la France, BLISS OF FLESH à force de tourner autour du pot où le death-black en fusion fait des bulles, sort enfin son véritable premier album "Emaciated Deity". Depuis une dizaine d'année les Calaisiens se partagent entre concerts et démos (2001-2005), EP (2006) et spilt CD (avec Bloodhammer en 2007). Parmi le line-up actuel nous avons un chanteur venant de LATRODECTUS (arrivé en 2007) et deux membres de DEVIANT SURGEONS. Avant d'insérer la galette dans le mange-disque il est souhaitable de s'attarder sur l'artwork de la pochette et l'intérieur du livret vraiment remarquables de par le souci du détail morbide qui nous fait basculer dans un univers dérangeant, propice à l'écoute des 9 titres enregistrés sur le CD. L'intro se veut déstabilisante avec ensuite un texte tiré de Enoch, livre biblique mais apocryphe à double tranchant et à prendre avec des pincettes. Pour la suite nous avons un black destructeur de neurones, ravageant tout sur son passage, mais pas seulement. En effet nous naviguons entre death et black puissant et variè. Alternance de compos bien destroy et de titres où l'ambiance est sale, glauque avec un côté horror métal. Tout est organisé pour fouiller l'intérieur de notre corps, de notre chair donc, et de notre esprit avec cette musique résultant d'un mélange improbable entre aliens et humains, un être bâtard dont il faut rechercher la filiation du côté de BEHEMOTH mais aussi de GLOOMY GRIM. Les nordistes ne négligent pas des passages thrash/death pour augmenter la puissance de feu et des soli malsains de guitare viennent énerver les envolées où le blast est de rigueur. La voix s'aventure en terrain death, en terrain black, sans oublier les déclamations à la DIMMU BORGIR qui donnent un côté théâtral épique, remplit de noirceur nauséabonde. L'exécution des morceaux se veut très pro, efficace sans bavure. Il faut reconnaitre qu'avec ce premier album, BLISS THE FLESH vient de balancer dans l'eau noire et répugnante de la mare des horreurs, un pavé assez énorme, ce qui va éclabousser pas mal de préjugés sur une certaine scène black Française. "Emaciated Deity" nous met une énorme baffe que l'on n'avait pas vu venir et "nom de satan" que ça fait du bien ! Que vous dire de plus, oui vous là-bas au fond dans la lumière noire du néant, fans de BELPHEGOR et d' ARKHON INFAUSTUS ? Sortez de l'ombre pour aller quérir ce nouvel opus qui fera saigner vos âmes noires et perdues, voilà mon conseil... |
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