NASHVILLE PUSSY From hell to texas [ 2009 ] |
||||
CD Durée : 38.54 Style : Rock'n roll |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 18 juin 2009 , réalisée par Ultimecia | ||||
Après un mois de désertion en raison d’une avalanche d’examens, me voilà de retour sur notre webzine préféré !! Et que reçois-je pour recommencer mes bons et loyaux services ? Le dernier NASHVILLE PUSSY tant attendu après plus de quatre ans d’absence…ça va swinguer !! « From hell to Texas », titre de leur dernière galette résume parfaitement l’état d’esprit des douze pistes à venir. Les géorgiens choisissent de délaisser leur côté punk’n’roll endiablé du début afin de se ressourcer dans l’Amérique profonde, en privilégiant un style plus bluesy et rock sudiste. En effet, « get some » l’opus précédent annonce totalement « From hell to Texas » : exit les parties ultra efficaces et rapides de « let them eat pussy » et « say something nasty », faites place au groove. Maturité musicale ou vieillissement des musiciens ? Peu importe. Une chose est sûre, NASHVILLE s’est ramolli et semble définitivement opter pour une voie plus sage, telle qu’on l’avait déjà aperçue dans « Get some ». Toutes les pistes sont à peu près au même tempo, les variations se font rares et le groupe perd en intensité et en efficacité. A défaut de ce tout que l’on peut dire, il est certain pour moi que NASHVILLE n’est qu’au quart de ses capacités avec cette dernière production. L’album culte du groupe « High as hell » se fait de plus en plus lointain et leur capacité à produire des tubes à chaque morceau également. De plus, le quatuor balance d’emblée ses meilleures cartouches avec les titres « From hell to Texas » et « Drunk driving man », affadissant ainsi les autres pistes moins entraînantes et efficaces à comparées de ces deux là. Cependant, NASHVILLE a le mérite de faire ce que bon lui semble en prenant le risque de s’engager sur un autre chemin. Les fans de la première heure (dont moi vous l’aurez compris) risquent de se sentir quelque peu lésés avec cet opus. « Get some » était déjà surprenant par son côté moins rentre dedans mais gardait encore le souffle d’énergie de l’époque précédente. Ici NASHVILLE se radicalise. Certains penseront sans doute que le quatuor a trouvé sa voie ainsi qu’une identité plus marquée. C’est probable. Mais NASVILLE PUSSY étant un groupe de scène, on voit mal comment celui-ci pourrait dégager autant d’énergie qu’il y a quelques années avec ses nouveaux morceaux. Pour conclure, « From hell to texas » reste un album bien foutu, aux chœurs féminins plus nombreux ainsi qu’au son toujours aussi rock n roll, un tantinet crade sur les bords comme on l’aime. Mais l’énergie qui faisait autrefois la renommée du groupe s’essouffle et s’assagie, le blues prenant le relais du punk de jadis. Un opus qui donne plus envie de monter sur un cheval dans le désert américain que de descendre une bouteille de jack au pub du coin. A vous de choisir quelle option vous tente le plus…. |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|