CHRONIQUES ALBUMS

Steadlür, fraichement signé sur Roadrunner, nous vient des States, et s’inscrit dans une veine que tout le monde connaitra bien, puisque c’est un mix entre des rock US et du hard rock des années 80’s, un peu comme si Sum 41, Offspring et Skid row avaient réalisé un album ensemble. Evidement, il faudra compter sur une très grosse production, qui servira tous les titres. Mais…
Mais si la présentation est alléchante, et que le premier titre « Poison » est rentre dedans et très catchy, l’écoute de cet album sur la longueur se révèle quelque peu ennuyeuse. Plus aucun titre ne sera de la même intensité, jusqu’à aller dans des registres carrément trop « teenagers » avec des belles mélodies et des refrains très attendus. Certes, le tout est frais, ‘sympathoche’, et devrais ravir exclusivement un public ado qui veut mettre un pieds dans la famille du metal. Pour ma part ces titres très sucrés s’avèrent décevants dans le sens où le groupe aurait pu faire beaucoup mieux, comme le prouve le premier titre, inspiré et rythmé à souhait. Heureusement que la production met en valeur les compos avec un gros son. Mais la construction même des titres est passable, malgré le fait que tout se tienne dans le style.
C’est donc avec une certaine amertume que je délaisse cet opus qui prendra la poussière ou que je léguerai au collégien de mon quartier. Fans de rock US teenagers, chaussez vos baskets, vissez votre casquette à l’envers, et allez faire du skate sur du Steadlür, ca sera parfait. Pour les autres, préférez des groupes ayant laissé leur duvet juvénile pour de la barbe de viking plus virile !