BURNING HUMAN Resurrection through flames [ 2009 ] |
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CD Durée : 38.09 Style : Death métal |
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Chronique : 16 juin 2009 , réalisée par GOHR | ||||
Noyé sous la masse du Metalcore et du Deathcore, il fallait quelqu’un au pays de l’Oncle Tom pour prendre la relève des vieillissant MORBID ANGEL et CANNIBAL CORPSE. C’est plus ou moins ce que BURNING HUMAN tente de faire avec leur premier et assez prometteur « Resurrection through fire », quoiqu’il ne se détache de cette mode que dans une certaine mesure. La production est moderne, un peu trop chirurgicale pour que nous puissions véritablement qualifier la musique de nos américains de Death à l’ancienne, néanmoins c’est bien cela leur influence principale. Il n’y a pas ce côté baveux d’antan, néanmoins les riffs Thrash/death sont de sorties, accompagnés d’une voix bien gutturale et haineuse. Notons que les voix écorchées ne dominent jamais et font chez BURNING HUMAN toujours office de backing vocals. La musique, quant à elle, sait être lente et lourde au même titre que les blast beats sont nombreux. La dynamique de l’album est entretenue par son caractère direct et par un jeu de batterie relativement varié pour le style proposé quoique dans l’ensemble assez extrême, le batteur n’étant autre que Jason Bittner de SHADOWS FALL. Aucun temps mort, BURNING HUMAN à chaque instant essaie d’être plus violent qu’au moment précédent. On regrette néanmoins les trop discrets leads de guitares qui, aussi peu nombreux qu’ils soient, sont excellent (« As good as dead »). BURNING HUMAN préfère de toute évidence afficher sa tendance aux grosses rythmiques destructrices, certains morceaux pouvant même nous rappeler un bon vieux Grindcore. Dans le magma sonore de nos américains, nous devons quand même noter quelques plans syncopés assez typés Hardcore, cependant ces derniers sont ici minoritaires en comparaison à d’autres formations actuelles. La musique est technique et précise, ce qui finalement pour un premier album, fait que nous ne ressentons pas le côté urgent et pressé. Le tout sonne déjà très professionnel il faut dire que James Murphy (DAATH, ABIGAIL WILLIAMS), à la production y a sans doute contribué, pour quarante minutes de Brutal Death que ne renieraient pas les grands noms du genre. BURNING HUMAN ne brille donc pas par son originalité, mais ce côté à l’ancienne offre un charme certain à ce premier opus, qui contrebalancé par une certaine touche de modernité ne manquera pas de satisfaire les amateurs de Death à l’ancienne tout comme ceux qui apprécient les productions plus modernes. |
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