DREAM THEATER Black clouds and silver linings [ 2009 ] |
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CD Durée : 75.15 Style : Métal progressif |
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Chronique : 06 juin 2009 , réalisée par GOHR | ||||
Plus la peine de présenter DREAM THEATER, ce groupe américain à qui toute la scène progressive moderne doit tant. Néanmoins, à l’heure actuelle le groupe est dans une certaine controverse, sa complexité disparaissant (dans une certaine relativité évidement) profite d’un feeling plus pêchu, bref plus groovy. Qu’en est-il de ce « Black clouds and silver linings » ? Retour au passé ou continuité de « Systematic Chaos » ? Je répondrais, « mi-figue mi-raisin ». En effet, nous constatons de gros points communs avec « Systematic Chaos » qui tendent à inclure ce nouvel opus comme une continuité. Par exemple le premier riff de l’album est très éloquent. Il est on ne peut plus efficace, digne de celui de « Constant motion », il vous accroche instantanément. D’ailleurs c’est là ce qui va marquer cet album. Des mélodies entêtantes, facilement chantables, vraiment loin de tout hermétisme. James Labrie, propose d’ailleurs certaines des plus belles lignes de chant de sa carrière. Notamment parce qu’il offre une prestation un peu moins pompeuse qu’à l’accoutumé. Côté nouveauté, DREAM THEATER se permet quelques expérimentations dont le but, si ce n’est de rendre la musique plus accessible, la rend plus moderne. Citons les claviers, un peu plus gothiques, ce qui permet de développer certaines atmosphères, certes synthétiques mais très prenantes (J’ai l’impression sur un titre comme le très bon « Shattered Fortress » que nous pourrions presque être dans du KING DIAMOND. Citons Mike Portnoy qui offre le premier blast de sa carrière (les plus cyniques diront qu’il ne s’agit que ‘un procédé pour attirer l’oreille de Métalcoreux). Mike Portnoy, toujours, qui maîtrise encore mieux sa voix qu’auparavant et qui, propose des vocaux plus agressifs, pas loin de MACHINE HEAD. Cela ne change pas la racine DREAM THEATER, il s’agit toujours d’un métal progressif, pouvant passer de moments acoustiques à des plans complètement alambiqués, mais on note cependant certains éléments très modernes qui lui donnent une saveur très agréable. Concernant le retour au passé, il suffit de regarder la durée des chansons. Sur six titres trois sont de quinze minutes et un de vingt. Bien que la musique soit un peu moins hermétique, les formats vous obligent toujours à une certaine attention. On apprécie également les performances de Rudess et Petrucci, toujours capables de proposer des solos techniques et plaisants. Les nostalgiques seront même surpris par les sonorités un peu old-school de « The Best of times ». Le seul point faible sera « Wither », ballade de cinq minutes très peu convaincante, sauvée de justesse par un court, mais efficace solo de Petrucci. Rien de très grave en soit. En conclusion, « Black clouds and silver linings » n’est pas le meilleur album de DREAM THEATER, mais il se distingue par une certaine maîtrise de soi et une efficacité, qui lui est toute particulière. Il s’agit, par ailleurs, d’un des albums les plus colorés du groupe et peut être le plus personnel, dans la mesure où DREAM THEATER y fait apparaitre des émotions très fortes. |
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