NIGHTRAGE Wearing a Martyr's Crown [ 2009 ] |
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CD Durée : 51.43 Style : Death metal |
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Chronique : 02 juin 2009 , réalisée par AVALON | ||||
Exhumation. Vous souvenez vous de cet excellentissime groupe de death grec des années 1990 ? Trois albums d’influences death/thrash metal et voilà que le groupe splite, mais le guitariste Marios Iliopoulos n’a pas dit sont dernier mot, puisque NIGHRAGE accouche de son quatrième album avec « Wearing a Martyr's Crown ». Alors si les albums précédents étaient bons mais parfois un peu linéaires, ici rien de neuf sous le soleil mais…nous avons l’impression que les compos sont plus consistantes, et toujours aussi énergiques. Dans certaines compos nous pouvons trouver des breaks à la guitare acoustique (que ne renierai pas Impureza) , par contre la batterie ne blaste plus, mais préfère user de plus de nuances et la double pedale, normal, le batteur n’est plus un batteur de black. Du coup les titres sonnent nettement plus death suédois, c’était le but. Niveau intensité, c’est moins rapide qu’auparavant mais la force et la rage sont toujours intactes. Chaque titre est percutant avec des rythmiques implacables, et une basse qui bastonne sévèrement. Le chant death lui est extrêmement rageur et doit lâcher postillons et crustacés dans les premiers rangs lors de concerts. Malgré cette bonne volonté, l'opus reste assez linéaire et lorsque les guitares ne font qui suivre en arrière plan, c’est ennuyeux. Un titre comme « Wounded Angels » est à la fois complètement inutile et n’apporte absolument rien, ni émotion, ni intérêt. Fade est le mot. Là où par contre le groupe devrait aller, c’est dans ce mélange death/heavy avec les passages en guitare acoustiques qui humanisent un peu cet enchevêtrement sonore et assez clinique. Le titre le plus violent sera surement le « Failure of All Human Emotions » qui portera son nom à merveille, puisque si la violence est brillamment interprétée, c’est une violence inutile et insipide. D’ailleurs dans les titres rapides et assez brut de décoffrage, le batteur ne possède pas un jeu approprié et a tendance à cavaler sans accrocher son wagon au train suédois. Le dernier titre sera un instrumental où la guitare solo fera une jolie démonstration, mais toujours pas d’émotions ni d’intérêt aucun. Voilà, les titres s’enchainent, c’est bien interprété, c’est carré, c’est intense. Mais que reste-t-il au final de cet opus ? Rien, et cela ne donne même pas envie d’y retourner, c’est le défaut majeur des groupes de ce type, qui privilégie la technique et la rapidité plutôt que l’intérêt des compos. A vous de voir ce que vous voulez, pour ma part je range poliment le cd dans la corbeille à poussière. |
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