KOB Close to dawn [ 2009 ] |
||||
CD Durée : 53.52 Style : Hard-rock/heavy-métal |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 30 mai 2009 , réalisée par GOHR | ||||
Après plusieurs années d’absence et l’arrivée d’un nouveau chanteur, les Hard-rockers de KOB nous montrent qu’ils ont toujours la hargne. A travers ce nouveau « Close to dawn », le groupe nous prouve qu’il sait appliquer les codes d’un genre bien établi, mais trop rares sont les moments qui nous transportent véritablement. Le défaut de ces albums est souvent dû au manque de progression. Le premier titre « Fame and glory » met la barre très haute, tout y est. Le riffs principal monstrueux digne d’un bon vieux PANTERA, le refrain accrocheur, une voix Heavy bien rocailleuse, bref la chanson est directe et nous remet instantanément à notre place. Le second morceau est assez dans cette veine et fonctionne aussi bien. Le troisième, quant à lui, ralentit un peu le tempo et on commence à sentir une petite baisse de régime lorsque arrive le refrain, d’une part moins percutant que celui des deux chansons précédentes et en plus très cliché, « Get out of my way », nous dit le chanteur. Dès lors, l’album donne plus ou moins le sentiment de se répéter. Ne soyons pas non plus manichéen, KOB propose de très bonnes chansons, mais on reproche une dynamique pas toujours au top et certains morceaux moins consistants que d’autres. De toute évidence, c’est lorsque le groupe expérimente qu’il est clairement le meilleur, lorsqu’il ose repousser les barrière du Hard-rock comme c’est dans le cas de l’excellent « Kneel before him » où certains plans arpégés nous transportent vraiment dans un autre univers et dont les guitares se complètent avec une parfaite osmose. D’une façon générale, le guitariste est le gros point fort du groupe, son jeu lui permet de passer à différentes formes de Heavy. Au sein d’une même chanson, nous passons à des plans patauds dignes de BLACK SABBATH, aux plans hargneux d’un JUDAS PRIEST sans oublier les excellents solos. Il faut préciser que la production de la guitare (à l’image de celle de l’album) est vraiment bonne, et permet donc de faire la passerelle entre les différents genres. En fait, l’album dure environ cinquante-cinq minutes, or cela est très long pour le style pratiqué qui est déjà vu et revu. « Close to dawn » aurait mérité d’être plus direct et d’éviter certains détours qui le plombent plus qu’autre chose, je pense ici à « Changes » le morceau bluesy de l’album qui n’apporte pas vraiment grand-chose, si ce n’est de nous montrer que le chanteur possède indéniablement une très bonne technique. Un autre détour, nettement meilleur est celui de « Thank you » qu’aurait très bien pu pondre un Robert Plant et un Jimmy Page en forme. En conclusion, KOB nous donne l’impression d’avoir sorti un opus assez fourre-tout. Bien que très coloré, nous perdons le fil à cause d’une dynamique pas toujours très bien entretenue. Nous retenons néanmoins quelques très bonnes chansons. « Close to dawn » satisfera tout les amateurs de Heavy-métal à l’ancienne. |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|