OBSZON GESCHOPF Erection Body Mutilated [ 2009 ] |
||||
CD Durée : 64.16+69.11 Style : Electro dark |
||||
Infos :Double cd : album + remixes | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 25 mai 2009 , réalisée par S.Y.L. | ||||
Encore avide de chair, l'obscène créature sort de son repaire pour redonner un nouveau sens à l'EBM ou « Erection Body Mutilated ». Froid, incisif, rageur, celui ci tranche, aussi surement qu'un scalpel rouillé, les amateurs d'opérations chirurgicales gore vont adorer! Ni introduction, ni préambule, Obszon Geschopf taille dans le vif du sujet à grand coup de riff un album d'electro certes, mais où les grosses guitares et leur son saturé bien crade (« Bloodfeast ») gardent une place prépondérantes. Pas de clarté sur "Erection Body Mutilated", que ce soit par l'intermédiaire des guitares ou par les vocaux glauques à souhait voir haineux, des éléments sont toujours utilisés pour salir les compositions, leur conférant un aspect brut très abrasif. Avec l'utilisation de beat lourd et des samples répétitifs, c'est à grands coups de marteau que les notes forcent le barrage du cerveau (« Goresex ») , sorte de trépanation musicale sadomasochiste ô combien plaisante, puisque chaque titre est attendu avec une sorte de délectation malsaine. Sorte de porno sanglant, l'album, mélange d'EBM et de métal indus (« John Wayne Gacy »), dérange mais s'imprime dans les esprits, exprimant une sorte de violence sous-jacente, appuyé par une production au papier de verre conçue sur mesure. A noter en plein cœur d'album un « The sex beast » très clubbing et planant, petite intrusion étrange au sein de la chambre froide sanguinolente... A ne pas mettre entre toute les oreilles, "Erection Body Mutilated" est un album brut, dur et sans concession faisant resurgir ses instincts bestiaux les plus primaires, joli pied de nez adressé à la vague doucereuse d'indénombrables formations d'electro dark s'assoupissant dans leur style. En bonus, le disque constitué de remix ravira les amateurs de Funker Vogt par exemple mais le disque principal plus tranchant demeure la source d'attrait et de charme prioritaire. |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|