DEADLOCK Manifesto [ 2008 ] |
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CD Durée : 46.39 Style : Death electro mélodique |
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Chronique : 23 mai 2009 , réalisée par Chart | ||||
Voilà un groupe qui s’est éloigné de ses racines black symphonique pour intégrer à peu près tout ce qu’il y a de commercialement viable et sortir un sixième album à la fois surprenant, riche mais pas des plus convaincants. L’album précédent, « Wolves », marquait l’arrivée de Sabine à un deuxième poste de chanteuse. Le prochain album pourrait marquer le départ Johannes PREM tant la place de Sabine est devenue importante. « Manifesto » s’ouvre sur une introduction « The Moribund Choir Vs The Trumpets Of Armageddon » qui nous rappelle pourquoi les allemands sont les maîtres de l’electro. Mais elle donne aussi le ton au reste de l’album. « Martyr To Science » reprend le thème de l’introduction en y ajoutant les aspects metal du groupe. Je trouve ce titre particulièrement réussi jusqu’à ce que Sabine commence à intervenir. Son chant qui rappelle étrangement celui de Christina de LACUNA COIL a tendance à donner un aspect très commercial à un morceau electro Death plutôt martial et sombre. Le mélange de style n’est à mon goût pas des plus adapté même si habituellement, ce n’est pas quelque chose qui me rebute. Donner un côté presque tube à ce titre n’était définitivement pas nécessaire. C’est d’ailleurs un problème récurrent tout au long de l’album. Chaque intervention de Sabine a tendance à réduire l’impact de DEADLOCK. « Slaughter’s Palace » démarre sur des parties puissantes en blast, très Death metal. La voix de Johannes PREM sonne très grasse un peu à le manière du chant dans ILLDISPOSED. Les soli sont déjà très mélodieux et dès que les guitares s’arrêtent pour laisser la place à la basse, la batterie et le clavier, on se retrouve emporté dans une atmosphère beaucoup trop légère. Le changement des ambiances est trop prononcé. Je dirais qu’il y a un manque de continuité, une sorte de compilation d’atmosphères au sein d’un même titre qui fait que l’auditeur a des chances d’être très vite lassé. Là où les choses sont néanmoins intéressantes, c’est l’intégration d’un final en Hip Hop sur « Deathrace ». Même si cela coupe le morceau en deux parties réellement distinctes, l’idée est vraiment poussée au bout. C’est un vrai passage de Hip Hop au milieu d’un album aux parties Death. Il ne manquait vraiment que ce genre d’ambiance pour rendre le tout vraiment surprenant. Ah non, il manquait aussi une reprise. Mais là, le groupe n’est pas allé chercher très loin en reprenant le fameux « Temple of Love » de SISTERS OF MERCY. On ne peut pas dire d’ailleurs que cette reprise soit des plus innovantes. On la prendra plutôt comme un clin d’œil qui clôture parfaitement un album aux influences multiples. DEADLOCK mériterait de revoir un peu ses orientations musicales afin de les rendre plus cohérentes. L’effet de compilation de riffs, d’ambiances dessert un projet musical prometteur mais finalement assez insatisfaisant. Une meilleure intégration de toutes ces influences rendrait le groupe nettement plus corrosif et lui permettrait une reconnaissance bien plus grande. |
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