NEBELHEXE Dead Waters [ 2009 ] |
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CD Durée : 41.15 Style : Electro/ambient |
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ORIGINALITE |
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Chronique : 21 mai 2009 , réalisée par Chart | ||||
NEBELHEXE de son vrai nom Andrea HAUGEN est loin d’être une inconnue. Ses projets ont été nombreux et sa carrière plutôt riche. Débutant comme modèle fétichiste, elle apparaît sur « The Principle of Evil Made Flesh » de CRADLE OF FILTH et sur « Nemesis Divina » du non moins connu SATYRICON. Son ex mari fait aussi parti du panthéon des blacks métalleux, SAMOTH (ZYKLON, EMPEROR.) Ses projets musicaux personnels vont s’appeler AGHAST ou encore HAGALAZ’ RENUDANCE. Depuis 2003, c’est sous le nom de NEBELHEXE que Andrea HAUGEN sort ses disques. « Dead Waters » est le troisième opus sorti sous ce pseudonyme. A la vue de cette biographie très marquée par le black metal, on pourrait s’attendre à ce que la musique est un quelconque lien avec cet univers. Si lien il y a, il est peut-être spirituel, mais sûrement pas musical. « Dead Waters » est à ranger avec les CD que l’on a envie d’écouter pour se détendre et laisser libre court à son imagination… Le style se situe quelque part entre l’electro et l’ambient sans jamais tomber complètement dans l’un ou l’autre. On pourrait par contre se référencer à quelques autres formations telles que DEAD CAN DANCE, LOVE IS COLDER THAN DEATH ou encore Loreena MC KENNITT pour parler de NEBELHEXE. La voix de Andrea HAUGEN ressemble un peu à certains moments à celle de Kate BUSH ou encore MADONNA, époque « Frozen » pour le titre « 19th Century Ghost ». Cela donne parfois une tonalité assez rétro à certains morceaux. Le morceau « Dead Waters » possède ce côté « années 80 » tout en gardant un esprit assez martial, principalement à cause de ses percussions qui font toute la rythmique de l’album. C’est aussi un des rares morceaux où l’on peut entendre de la guitare électrique saturée. « Again the wall » qui ouvre l’album avec ses percussions est lui aussi accompagné d’une guitare saturée. Mais le but n’est clairement pas de faire sonner le tout metal. La musique globalement sur cet album sert d’appui au chant. « Skindeep » par exemple, est assez minimaliste musicalement. La basse et la batterie scandent le rythme tandis que des arrangements de claviers et de cordes apportent quelques mélodies subtiles. C’est vraiment le chant qui se retrouve le plus en avant et on comprend pourquoi le terme d’ambient est utilisé pour qualifier le style de NEBELHEXE. Globalement, l’album mélange énormément d’influences musicales qui prennent leurs racines dans la world music, « Charmed (again) », « 19th Century Ghost »… L’appropriation de toutes ces influences réarrangées par NEBELHEXE pour les faire sonner d’une manière un peu plus sombre, fait de « Dead Waters » un album un peu ovni, difficilement qualifiable mais vraiment appréciable. Ce disque a des chances de plaire à ceux qui chercheront un peu de paix entre deux albums bien brutaux, ou à tous ceux qui hors du metal cherchent quelque chose de plus doux mais doté une ambiance profonde. |
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