GRENDEL A Change Through Destruction [ 2009 ] |
||||
CD Durée : 47.45 Style : Death Mélodique |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
Interview : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 15 mai 2009 , réalisée par Black.Roger | ||||
Voici GRENDEL, Thrashcore Français, non ! GRENDEL, Indus/Electro Hollandais, non ! GRENDEL, Death-Métal Mélodique, Finlande, oui ! Alors le GRENDEL qui nous intéresse s'intègre parfaitement dans la scène métal mélodique à la Finlandaise et ce depuis 10 ans maintenant. Si démos au compteur et enfin un premier album autoproduit sort en 2006. Le groupe décroche une signature chez le label Firebox et il en résulte la sortie de "A Change Through Destruction", second opus qui sort en France en Avril 2009. Si les premiers titres de l'album m'ont quelque peu surpris par une certaine agressivité faite de bon mélange de voix gutturale, de puissance de mélodies sur fond de claviers bien placés, j'ai vite déchanté par la suite. En effet, au fur et à mesure des compositions on s'enlise dans des mélodies mélancoliques à voix claires qui deviennent vite lassante avec un arrière-goût prononcé de déjà entendu maintes et maintes fois. En fait je suis partagé dans mon opinion à l'image de cette galette que l'on pourrait scinder en deux parties. L'une alléchante bien dans la scène dite de "Gothebürg" et l'autre un peu lénifiante qui ne semble être qu'un copier/coller des dernières œuvres d'Amorphis. Au final, nous avons un peu de tout dans cette écoute de 47 minutes, du In Flames "couillu" avec "One Desire", du down-tempo pour "The Deaf Cult", un sursaut thrash caustaud tous riffs dehors avec "Another Link In The Chain" et une dérive "grungy" à la Alice In Chains" sur "Forsaken Shell". Cette audition me laisse un goût amer, un goût mal défini de méli-mélo-mélodique triste et sans âme. A vrai dire je n'ai pas été accroché par ce power-métal, classification qu'il vaudrait mieux attribuer à la musique actuelle de Grendel. Rien n'est transcendent, ni les guitares, ni les voix claires bien fades et toujours cette impression d'assemblage hétéroclite d'éléments puisés à droite et à gauche dans la scène nordique. Le serpent du métal Finlandais semble se mordre la queue avec ce que nous propose ce groupe. C'est bien dommage car un bon potentiel musical sous-jacent ne demande qu'à se faire jour. Pour l'instant le sextette d'Helsinki va rester dans la zone d'ombre à part pour les fans inconditionnels de la scène Finlandaise qui en cherchant bien pourront trouver, au détour d'un morceau, ce que je n'ai pu entendre. |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|