GWYLLION The edge of all I know [ 2009 ] |
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CD Durée : 50.00 Style : Heavy métal symphonique |
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ORIGINALITE |
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Chronique : 13 mai 2009 , réalisée par PK | ||||
Formé en 2004, Gwyllion voit ici sortir son premier album signé après un auto-produit en 2007. La formation vient rejoindre les rangs déjà gonflés de ces groupes Heavy symphonique à chanteuse, parfois sincères, d’autres fois beaucoup moins, certains donnant franchement l’impression d’essayer de surfer sur le phénomène de mode pour acquérir un brin de reconnaissance dans le milieu métallique où il devient de plus en plus dur de percer. Difficile de définir si Gwyllion fait partie de ses opportunistes, en tout cas une chose est sure leur musique est complètement maîtrisée et parfaitement exécutée. Annelore, la chanteuse possède une voix parfaite pour le style et son timbre se situe entre celui de la frontwoman de feu After Forever et de celle d’Evanescence. Musicalement par contre nous restons dans un registre bien connu ou pointe des influences allant de Within Temptation à Rhapsody (of fire). Le synthé occupe comme c’est bien souvent le cas une place prépondérante, mais laisse passer quelques accents folkloriques… Elément qui laisse une fois de plus le doute quant à la sincérité du groupe tant le folk est en vogue ces temps ci. On a parfois l’impression en écoutant cet album que Gwyllion cumule tout ce qui fonctionne actuellement pour être sur de plaire. Tout cela est d’ailleurs tellement bien calculé que la sauce prend, car les riffs sont entraînants et si l’on pourrait en juger certains un peu faciles, d’autres viennent de temps à autres nous surprendre. La production est parfaite et ce n’est point étonnant puisque ce n’est autre que Jens Bogren (déjà connu pour son travail avec Opeth, Katatonia ou Amon Amarth pour ne citer que ceux-là) qui est derrière les manettes. Gwyllion offre au final avec « The Edge of all I know » un produit trop parfait si j’ose dire (même la pochette est superbe), qui satisfera à coup sur les fans du genre Heavy symphonique à chant féminin, mais qui finira en revanche par lasser plus rapidement les vrais amateurs de métal, celui qui vient des tripes, et non pas celui qui semble parfaitement calculé pour espérer obtenir un deal future sur une major du métal… |
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