HATESTORM
Filth purity [ 2009 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 30.53
Style : Black métal
  Infos :
  Contact label : http://www.inferno-records.net
  Contact groupe : http://www.hatestorm.ru http://www.myspace.com/hatefulstorm
  Interview :
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 08 mai 2009 , réalisée par GOHR
   
Tout les clichés d’un groupe de Black-métal old school et nihiliste se rencontrent à travers ce groupe qu’est HATESTORM, dont le premier album « Filth purity » n’est vraiment pas une perle du genre, bien que nous notions quelques rares détails intéressants. Analysons donc ce « Filth purity » plus en profondeur.

Ce qui marque le plus l’écoute dès le début est le son des guitares. Où est donc passée la distorsion ? Le son est presque clair et c’est cela qui vient le plus nous marquer. Contrairement à certains autres groupes de Black-métal les riffs sont donc tous parfaitement discernables et ce son, à mi-chemin entre le clair et le saturé vient constituer une ambiance bancale relativement glauque.
Mis à part cela, HATESTORM propose un album un peu décevant car assez convenu. Les plans s’enchaînent sans que jamais nous ne soyons vraiment percutés, il n’y a durant l’écoute aucun temps fort, ce qui a fait le charme de tout les grand albums de Black-métal dépouillés, tel le génial « De mystheeris dom satanas ». Le tempo est dans l’ensemble assez peu élevé ce qui contribue à un sentiment de monotonie. Autre mystère, quel est l’intérêt d’avoir deux chanteurs si tout deux ont exactement la même voix ? Cela paraît anecdotique mais lorsqu’on sait qu’il y en a deux et qu’on entend sans cesse le même raclement de gorge blindé de reverb cela est limite frustrant.
Finalement, « Filth purity » donne presque le sentiment d’un album fait sans passion. HATESTORM se contente du minimum nécessaire sans qu’il y ait la moindre petite étincelle qui puisse lui donner un charme. Sur les sept chansons une seule se détache du lot, (et encore cela est relatif), à savoir « Negativ hunger » qui comme son nom l’indique est un peu plus énervée que le reste. Non, vraiment, je ne vois pas trop à part le côté sinistre induit par une production volontairement dépouillée et quelques riffs plus ou moins accrocheurs ce qui peut sauver cet album, qui ne restera certainement pas dans les annales du genre. Les pays de l’est nous avaient habitués à des groupes bien plus consistants.

En conclusion, « Filth purity » est un album qui ne pourra plaire qu’à condition d’être un inconditionnel de True-black. La demi-heure passée avec le groupe est bien pénible et le manque de nuance casse toute la dynamique de cet enregistrement trop peu abouti.







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