THE METEORS Hell Train Rollin [ 2009 ] |
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CD Durée : 47.21 Style : Psycho/rockabilly |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 07 mai 2009 , réalisée par AVALON | ||||
P. Paul Fenech, après avoir sorti son superbe album solo « Skitzofenech » de 2008 ne cesse de travailler, et ce depuis déjà 1980. Bientôt 30 ans de bons et loyaux services dans le domaine du Psychobilly, au sein de son groupe THE METEORS. Il nous tardait de voir le nouvel album des Metors, et enfin « Hell Train Rollin » nous arrive… Que d’attente même si entre temps nous avions pu nous délecter du projet solo, qui somme toute, n’est que le prolongement de The meteors vu que le style est très proche. Leur style ? Du rock’n roll / rockabilly des années 1950, qu’affectionne tout particulièrement Tarentino pour avoir mis dans ses films quelques groupes de l’époque, vous saisissez le style et l’ambiance. Sauf que THE METEORS se sont approprié le rockabilly pour en faire quelque chose de plus swing et plus punk dans l’esprit. Alors parlons de cet opus, et voyons si vous pouvez prendre le train de l’enfer en route. Que les fans se rassurent, les titres (contrairement aux musiciens) n’ont pas pris une ride ! J’ai même l’impression qu’à chaque sortie, le groupe essaie de faire plus crade et plus old school que les précédents albums. La production est résolument non conformiste et non moderne, pour avoir un son cru, un peu crade et qui respire le rock. Mais tout cela est fort bien calculé et donc, réussi pour le style proposé. Concernant les titres, il est difficile de porter un jugement car vous aurez beau écouter toute la discographie du groupe comme je l’ai fait, rien ne pourra vous faire dire que les compos varient énormément et que l’on retrouve des éléments très innovants bien au contraire, on a la nette impression d’avoir déjà entendu tous ces titres auparavant. Contrebasse qui fume, un chant rock parfois dérangé comme si Elvis avait mangé le chanteur des Ramones, une batterie minimaliste, et une guitare électrique ou electro acoustique du plus bel effet, pour nous faire des petits solos digne d’un western de Sergio Leone. Admirez le titre instrumental «Surfin home on a dead girl » et osez dire que cela ne peut pas se caler idéalement sur une bande son de western ! Voilà, les sonorités, l’agencement des compos, cela fait 30 ans que nous y goutons avec joie. Et cette fois encore, vous ne dérogerez pas à la règle ! Les fans auront même droit à trois éditions vinyles différentes ou avec un clip video sur le cd en bonus ! « C’était mieux avant » n’a ici pas lieu d’être puisque l’on continue à perpétuer les sonorités d’antan. Ainsi les amateurs de rock’n roll vont très vite adhérer et passer en boucle ce disque dans leur cabriolet Studebaker ou la Cadillac Eldorado, cheveux gominés en arrière, lunettes noires et santiags, prêts à taper du pied dès la première note. Un must, comme (presque) tous les ans, et à l’année prochaine… |
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