BAD NEWS BROS Introducin’ Punkkins [ 2009 ] |
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MCD Durée : 23.00 Style : Rock/blues |
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Chronique : 05 mai 2009 , réalisée par Maggy May | ||||
Trop d’influences tuent l’originalité. C’est-ce que l’on ressent à la sortie de l’écoute du premier EP des Bad News Bros. « Introducin’ Punkkins » ressemble a un cafouillis de riffs des Guns’N’Roses, des Who, Led Zeppelin et autres grands groupes classés classic rock, un mélange fourre-tout à la limite du grossier. Les influences blues se font à peine sentir dans la musique. On ne peut pas enlever au Bad News Bros le fait indéniable qu’ils savent jouer de leurs instruments. Les titres « You cannot stop NYC» et « Snakes of Anger » accompagnés d’un piano, montrent ce qui semble être une éducation musicale classique stricte en conservatoire ou autre. Là aussi, on ne peut s’empêcher de penser à Queen tant on a l’impression d’avoir déjà écouté les compositions des grands groupes de rock mélangés précédemment. Pourtant, dès le début de l’EP avec « Jesus was a rockstar » on est enchanté, non pas par le titre un peu banalement provocateur, mais par la voix de Simon qui semble durant les premières secondes posséder un timbre de voix à la Jimi Hendrix. Mais cela n’aura duré que quelques secondes. Très vite il se perd dans sa propre voix. On ne sait pas si il cherche à poser sa voix comme un bluesman ou comme un rocker. Résultat, une voix trop juste assortie d’une prononciation anglaise très « yaourt » ce qui fait que l‘on a du mal à distinguer les titres de l‘EP « Introducin Punkkins ». Autre bémol, la voix est souvent en léger décalage avec l’accompagnement musical. Au final, cinq titres pourtant très différents les uns des autres mais qui se perdent dans un manque d’originalité et d‘organisation musicale. La seule originalité réside dans le fait que dans un EP de cinq titres ont en retrouvent six, donc un morceau en double « Notre Dame ». S’il y avait une différence entre le morceau quatre et le six, on ne le remarque pas. Mais on ne peut pas tout demander pour un premier EP et une autoproduction. On ne peut pas dire non plus qu’ils se servent de toutes leurs influences. On ne retrouve pas, par exemple, une once de Kiss ou de Pink Floyd. On ne peut pas leur enlever en revanche leur énergie et leur implication. On sent vraiment qu’ils ont voulu donner le meilleur d’eux même pour « Introducin’ Punkkins ». La volonté et l’implication sont parmi les qualités les plus louables et obligatoires d’un groupe quel qu’il soit. Les Bad News Bros n’ont pas encore trouvé leur propre style musical. Ils se sont perdus dans un champ de vinyles des années 70 à 90. |
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