EXILIA My Own Army [ 2009 ] |
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CD Durée : 46.07 Style : metalcore |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 02 mai 2009 , réalisée par AVALON | ||||
On ne me dit jamais rien, c’est dingue…Premier album en 2000 pour ce groupe italien, et voilà qu’arrive déjà leur quatrième album sans que je connaisse même leur existence ! Pourtant…pourtant ce quatuor venu de Milan a tout pour séduire : des touches à la Walls of jericho, une chanteuse qui décoiffe, des sonorités modernes et hardcore, que demande de plus le jeune scarabée metallique enfouit en vous ? Doté d’une production plutôt réussie, cet album devrait faire un ravage du coté des amateurs de hardcore/neo/deathcore. Oui, toi qui a le baggys, les vans, la casquette à l’envers, rapplique en vitesse ! Première (forte) impression, le chant. Et quel chant mes amis, je peux ENFIN apprécier sans avoir de doutes et d’aprioris avec un chant féminin qui n’essaie pas de faire de l’esbroufe, soit trop précieux, soit trop lyrique, soit carrément faux. Car Masha envoi tout ce qu’elle a dans les trippes, sans se soucier de plaire ou non. C’est simple, mélangez le chant de Doro (heavy/rock) et celui de Cadaveria (dark/heavy) vous aurez un étrange mélange détonnant dans un registre parfois bien ‘core’, avec ou sans vocoder ! Production très moderne donc, les compos sont par contre par forcement travaillées. On mise sur des refrains mélodiques insufflés par le chant, les guitares ne font que suivre à la rythmique et en fin de compte cela devient un peu lassant. Le coté catchy et brut de décoffrage ravira surement les plus jeunes avec un coté neo/core pas déplaisant. Mais inutile de gratter et rechercher des solos, des parties techniques ou même de l’émotion, le tout fait un peu trop aseptisé, est-ce cela la modernité ? Le titre « Across the sky » essaie de se démarquer – brillamment - avec des passages plus lents, mais du coup fait carrément penser à un groupe neo teenagers, idéal pour une Bande son de film. Par une fois on notera du piano pour tenter de casser le rythme imposé du départ, avec un chant qui se rapproche nettement de Doro (« far from the dark »). C’est donc dans les passages les plus calmes que j’ai trouvé mon compte avec de l’émotion et parfois même les poils qui se dressent, car le chant est formidablement bon et bien cassé. Par contre dans les passages plus brut et metalcore, c’est trop peu fouillé et captivant pour s’extasier béatement devant. Nous attendons donc que le groupe – au potentiel énorme – arrive à créer des brulots metal plus riches et accrocheurs. Un peu à boire et à manger, on prend ce qui nous intéresse et on s’en va, à vous de voir… |
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