RIPSREADER
Opus ribcage [ 2009 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 33.48
Style : Death metal
  Infos :
  Contact label : http://www.vicrecords.com
  Contact groupe : http://www.myspace.com/ribspreaderofficial
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 01 mai 2009 , réalisée par Cujo
   
Certaines formations ont eu une telle personnalité qu’elles en ont associé leur nom à un style musical. Ainsi certains jouent du Carcass, d’autres jouent du Suffocation, du Death ou du Slayer, et si beaucoup de groupes essayent de digérer leurs influences pour proposer quelques chose de personnel, d’autres en revanche jouent franco la carte de l’héritage et ne cherchent pas à masquer leur amour pour un style bien précis…

En l’occurrence, Ribspreader est clairement un enfant de Grave, et qui dit Grave dit Entombed, Unleashed et une poignée de groupes suédois du début des années 90. Pas la peine donc de décortiquer pendant trois pages le style du groupe, on a à faire ici à un death basique, direct, sans fioritures techniques et aussi gras qu’un kebab frites mayonnaise. Pour les amateurs de calories, ce cd est une vraie bénédiction, un concentré de riffs en sauce, de vocaux hyper-protéinés et d’ambiances assommantes, bref, une musique qui tient au ventre. Et dans ce type d’exercice, c’est bien simple, soit on se vautre à cause d’une satanée impression de déjà entendu, soit on s’en sort la tête haute grâce à une bonne inspiration du côté des riffs, ce qui est fort heureusement le cas pour Ribspreader.

Il faut dire que l’on trouve du beau monde au sein de ce groupe, notamment à la guitare Andreas Carlson (Paganizer, Another life) et surtout au chant Roger Johansson, ex-Deranged, ex Edge Of Sanity, qui officie actuellement chez Paganizer ainsi que chez les excellents Demiurg. Son timbre guttural, profond et puissant, colle parfaitement à la musique du groupe et soutient à merveille les compos. Une telle combinaison de musiciens ne pouvait qu’engendrer un disque royalement bien foutu, et c’est chose faite, car « Opus Ribcage », du haut de ces 33 minutes, se montre captivant du début à la fin, une vraie cure de jouvence. Les riffs ont beau être simples, ils n’en demeurent pas moins hyper entraînants et ferraient headbanguer une plante verte, d’autant que le batteur, vraiment costaud, sait trouver les rythmes qu’il faut au bon moment. Ce dernier joue d’ailleurs purement à l’ancienne, c’est à dire sans blasts, avec un style relativement dépouillé, mais avec quelle patate ! A noter par ailleurs que le disque se conclue avec beaucoup de fraîcheur par une reprise des Ramones, « Blitzkrieg Pop », morceau court mais au combien jouissif que les musiciens s’approprient parfaitement.

Les lascars de Ribspreader nous offrent là un bien bon album/hommage au death suédois des années 90, un style dont je suis particulièrement friand, je ne vous cacherais donc pas que j’ai pris un pied énorme à l’écoute de ces 11 titres. Si comme moi vous êtes amateur d’un death sans chichi et qui frappe là où ça fait du bien, ne vous privez surtout pas de cette sortie qui enterre, justement, les dernières réalisations de Grave…







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