DHUL QUARNAYN
Jilwah [ 2009 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine DEMO
Durée : 27.28
Style : Ritual ambiant
  Infos :
  Contact label : http://www.shaytanproductions.com
  Contact groupe : Http://www.dhulqarnayn.com http://www.myspace.com/dhulqarnayn
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 26 avril 2009 , réalisée par S.Y.L.
   
Le métal ne connait pas de frontières, une généralité maintes fois prouvée par la découverte de groupes en provenance des quatre coins du globe, parfois des régions les plus étonnantes. Quelle surprise tout de même de recevoir « Jilwah », tout droit sorti des sables du royaume de Bahrain. Réalisation du one man band Dhul Quarnayn, ce disque, composé d'un unique titre de 27 minutes, propose une alliance à première vue improbable : celle du black scandinave et de la culture orientale.

Et si Burzum avait été musulman? Entre le blond viking et le prêcheur coranique, il y a tout de même du terrain! Cependant, l'influence norvégienne semble évidente sur le travail de Dhul Qarnayn, l'unique membre de ce groupe peu banal réalisera même cette année un Ep tribute avec textes en norvégien. Mais pour le moment, retour à "Jilwah" qui, sur l'ensemble de sa durée, fait varier sa texture entre ambiant sombre, intercalé de chants religieux incantatoires. Quelques apparitions d'instruments traditionnels, suivi de l'appel du muezzin servent à ressituer le contexte : Dhul Qarnanyn utilise ses influences et sa culture pour insuffler à "Jilwah" une forte énergie mystique parfois prenante. Cependant, le disque n'est pas sans conserver une forte dominance de 'fait maison' : mis à part la curiosité engendrée par la provenance de l'opus lui même, le fond en lui même se révèle finalement n'être qu'un ambiant rituel assez classique, comme le montre un passage enregistrant un orage, exercice que tout le monde aura fait au moins une fois chez lui sur sa fenêtre. Certes, au Bahrain, il ne pleut pas souvent. "Jilwah", et son son underground très obscur dégage cependant une réelle sensation de noirceur, de blasphème, l'objectif à ce niveau est atteint, mais les éléments avancés dans la composition du rituel demeurent encore assez simplistes.
L'œuvre se destine alors aux true-fans de l'underground et de ses mystères, les autres attendront d'avoir un matériel plus consistant à se mettre sous la dent.







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