NAHEMAH
A New Constellation [ 2009 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 48.39
Style : Death/Dark progressif
  Infos :
  Contact label : http://www.lifeforcerecords.com
  Contact groupe : http://www.nahemahband.com http://www.myspace.com/nahemahband
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 25 avril 2009 , réalisée par AVALON
   
Ne nous trompons pas de sujet ni de groupe. Il s’agit bien ici du groupe espagnol NAHEMAH crée en 1997 et qui nous sort cette année 2009, leur quatrième opus « A New Constellation » sous le label Lifeforce. Et comme ne l’indique pas le label, nous sommes beaucoup plus proche de sonorités et de groupes tels que Opeth (du début) que de Radiohead ou Mogwai - comme le laisse apparaitre leur topic promotionnel assez étrange.
Là ou il est impossible de se tromper, c’est sur le coté progressif de la chose, non pas dans le domaine heavy/hard rock mais bel et bien dans le dark death assez péchu.

NAHEMAH c’est un parcours plutôt long et lent, car en plus de 10 ans, ils n’ont sorti que 4 albums. Mais là où certains confondent vitesse et précipitation, les espagnols eux ont peaufiné leurs sonorités et acquit une expérience assez exemplaire. Nous sommes assez loin du premier album, avec un son très actuel, toute basse devant et qui met le coté sombre dark bien en valeur et qui fait un superbe travail. Le chant quand à lui est rageur, avec un death/dark qui laisse des plumes.
Le coté sublime lui, arrive dans les parties progressives, et là, il faut avouer que le groupe excelle, le mot est faible.
Admirez le saxophone sur un titre tel que « Absynthe », qui arrive sur un lit progressif - tout juste après des riffs assassins- et accompagné d’un chant mélodieux et clair, façon « epic ». Dès les premiers titres, on est embarqué dans leurs compos et on sait dès lors qu’on ne lâchera plus jusqu’au bout. Ce coté progressif n’est pas omniprésent et c’est aussi cela qui fait que l’album est une réussite. Entre passages calmes, plus mélancoliques, avec pianos, saxo, guitares plus épurées, chants clairs, et des parties plus incisives limite deathcore, cette étrange alchimie se révèle payante au bout du compte. Je mettrai cependant un petit bémol.
Non pas sur les parties progressives dont le groupe ferait mieux de se concentrer d’avantage, mais sur les parties plus metal et violentes. Autant on s’évade littéralement sur le progressif et c’est inventif, personnalisé au maximum, joué avec feeling et grand classe, autant les parties death/dark sont assez ennuyeuses voire linéaire car on retrouve souvent le même schéma. Pas sur tous les titres heureusement, mais c’est un peu le petit défaut du groupe. Peut-être est-ce dû en réalité au chant death qui, même si il varie entre death/black/dark, devient au final légèrement ennuyeux. Mais que l’on se rassure, ce petit bémol n’entachera en rien la grand qualité de cet album.

Une seule solution pour vous faire votre opinion : vous procurer l’album, vous ne pouvez pas le regretter vu la qualité des musiciens et des compos. Dommage par contre que le coté progressif qui est présent à environ 60% sur la totalité ne le soit pas d’avantage, le groupe y gagnerait alors sur les parties plus rapides et incisives. Un album dont il ne faut pas rater la sortie !







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