PRIMAL FEAR 16.6 (Before the Devil Knows You’re Dead) [ 2009 ] |
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CD Durée : 64.24 Style : Heavy metal |
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Chronique : 24 avril 2009 , réalisée par AVALON | ||||
Revoici la troupe du fleuron heavy speed venu tout droit d’Allemagne, après un dernier album de 2007 qui me sera passé sous le nez sans crier garde. Peu importe, le groupe décide de revenir avec un nouvel opus « 16.6 (Before the Devil Knows You’re Dead) » et la première apparition pour le guitariste Magnus Karlsson. Mat sinner et Ralph Sheepers ont-ils encore gardé la fougue d’il y a dix ans en arrière ? Le changement de label leur a-t-il permis de prendre plus de risques ? Mat Sinner a voulu que cet album soit un mélange entre leur passé et leur futur. Combinaison donc si l’on déchiffre, entre du heavy speed des albums précédents et du « modern metal » à venir ? Et bien chose aussi incroyable que cela puisse paraitre, Primal Fear reste et fait du…Primal fear ! Pas de sonorités avant gardiste ou futuristes, ou si peu, que du vieux heavy metal qui a déjà été déroulé au sein des albums précédents. Alors bien sur, vous aurez droit à des moments épiques et d’anthologie avec des riffs et cavalcades de guitares superbes, un chant aigu et puissant dont Ralph a la secret, et qui s’éloigne des comparaisons avec le chant de Rob Halford (Judas priest). Le titre « six time dead - 16.6 » est d’ailleurs excellent avec des riffs puissants à la rythmiques, et un temps pas forcement très speed, le groupe ayant ici préféré la lourdeur que la vitesse. Un titre qui pourra rappeler Gamma ray. Pas de grosses innovations sinon sur cet album, peut-être quelques notes de guitare façon indus avec des distorsions et des éléments « core » comme sur le titre « Soar » qui reste le plus futuriste de l’album et peut-être le plus original et donc...le meilleur ! Vous aurez droit à la petite ballade romantique avec “Hands Of Time” qui emploie une guitare acoustique et quatre chants masculins, à vous de trouver à quel musicien il correspond ! Nous trouverons également des notes symphoniques avec le « No Smoke Without Fire », et nous en arrivons à une conclusion assez prévisible pour un album de heavy et de Primal Fear. Voici un album « pot pourri » de tout ce que le groupe sait faire : du heavy speed, du sympho, du moderne, de la ballade, un curieux mélange qui ne laisse pas de place au concept album homogène, loin de là. Le groupe a voulu créer la surprise et nous diriger vers une fausse vraie piste, celle de la modernité. Parfois nous avons des touches plus actuelles et modernes, mais ne vous y trompez pas, cela reste du P.Fear même si j’espère que le groupe va évoluer dans la voie plus moderne. Un bon album, surement le plus éclectique de tous, mais qui ne transcende pas plus que cela. |
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