ASSAULTER Salvation Like destruction [ 2009 ] |
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CD Durée : 40.03 Style : Black thrash |
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Chronique : 18 avril 2009 , réalisée par Cujo | ||||
Pulverized Records est heureux de vous annoncer la naissance de son nouveau bébé, le premier album de Assaulter, groupe qui, après deux démos et un EP, accouche enfin de son premier full-length. Menée par un ancien de chez Deströyer 666, Simon Berserker, la formation australienne a vu le jour en 2004 et propose à qui veut l’entendre sa propre vision du black metal... Un black métal jamais vraiment bourrin (pas de blasts en vu), mais crasseux, rampant, et gorgé d’influences thrash. Assaulter semble définitivement coincé à une époque où les enregistrements sonnaient maison (roots diront les puristes) et où les groupes jouaient avec leurs tripes sans penser en priorité à se créer une page myspace. Mais je m’égare… Alors nous voici donc en présence d’un album intemporel qui d’un côté ravira les amateurs d’une musique abrupte, et qui de l’autre ferra bondir la jeune génération (je généralise peut être un peu). En clair, il est indispensable d’apprécier le black thrash tel qu’il se pratiquait il y’a 20 ans pour aborder avec le sourire ce premier méfait de Assaulter. Les riffs feraient passer Obituary pour un groupe de death technique, les structures sont basiques au possible, les soli semblent tout droit sorti du « Show No Mercy » de Slayer, mais le groupe joue carte sur table et oublie d’être prétentieux. Il assume pleinement son côté vieillot et accouche donc de morceaux qui ont su, malgré leur relative simplicité, me toucher là où ça fait du bien et me faire lever le poing en invoquant Satan. Et puis les riffs ont beau être bas de plafond, ils n’en demeurent pas moins savoureux, à l’image du diaboliquement entraînant « Glory Alone » ou de « Vengeance Whips », petite perle thrash qui sent bon le vieux Kreator et de « Proselytiser » dont l’intro à la double rappelle étrangement le « Overkill » de Motörhead. Sur cet album, trois morceaux (« Proselytiser », « Vengeance Whipse , « Between Gods And Men ») sont issus des démos du groupe, et ceux ci s’incorporent totalement à l’ensemble, preuve que la formation a totalement trouvé sa voie et ne compte pas en changer. Bien sûr, « Salvation Like Destruction » montre assez vite ses limites et la lassitude finit immanquablement par montrer son nez au bout de plusieurs écoutes, mais bon, la démarche attachante du groupe est payante, cet album s’écoute avec plaisir. Quant à savoir si le groupe ferra date dans l’histoire du métal, c’est une autre paire de manche… |
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