WHITESNAKE
Good to be bad [ 2008 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 59.22
Style : Hard rock
  Infos :
  Contact label : http://www.spv.de/
  Contact groupe : http://whitesnake.com http://www.myspace.com/whitesnake
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine
TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine
PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
  Chronique : 18 avril 2009 , réalisée par AVALON
   
Qui ne connait pas encore le légendaire serpent blanc ? Chose étonnante néanmoins lorsque l’on regarde leur biographie, c’est le nombre d’albums sortis depuis leur création en 1977/78. A peine - oserai-je dire – 10 albums studios (sans compter live et projets solos), c’est relativement peu pour 30 ans d’existence, malgré bien entendu les petits passages à vide ou de séparation. Donc pour sceller leur retour et leur 30eme anniversaire, le groupe nous offre un tout nouvel album presque 10 ans après leur précédant « Restless heart ».
Glam, blues, heavy, rock, quelle sera la tendance cette fois ci ?

Et bien ce « Good to be bad » a été une petite surprise pour ma part. Je ne suis pas un fan absolu du groupe, loin de là. Certes certains albums sont plutôt sympathiques, et j’avais plutôt suivi le chanteur David Coverdale dans ses projets solos (dont l’excellent « page / coverdale » de 1993 aux nets accents bluesy). Et voilà que je me retrouve avec un album qui remuera la plus centenaire des mémée, armée de ses plus belles santiags. Oui, nous avons à faire à un bien bel objet, je dirais même – au risque de me faire des ennemis – que c’est surement le meilleur de toute leur carrière.
Catchy, voilà LE mot. Bien sur, on reste dans un registre hard rock typiquement US, ou l’on n’aurait pas honte de pousser le volume du cd à fond, calé dans sa Cadillac décapotable sur les abords ensoleillés de Miami. Certains titres sont faits pour « emballer » comme avec « all i want, all i need » qui déborde de douceur, de mélodies, bref pour les ballades au clair de lune. Mais il faut compter avec la fougue de Doug Alrich (au sommet de sa forme et qui nous sert ici des solos de folie) pour relancer la machine et nous infliger des titres carrément bons. Du très bon hard rock, qui est à la limite du heavy, et à la limite du groove / blues. Que demander de plus ? A vrai dire, faisons fi des étiquettes (les groupes vont être contents) pour ne parler tout simplement de rock’n roll. Car c’est une sacré belle leçon que nous offre le groupe sur ce terrain là. Doté d’une excellente production, le chant de Coverdale n’a jamais été aussi bon (l’âge aidant ?), et la rythmique incisive vous propulse dans une montée d’adrénaline jouissive. Parfois on ressent l’énergie folle d’un Aerosmith en pleine force, on sent que le groupe se fait et nous fait plaisir. Tout est sans faille, vous n’avez plus qu’à glisser dans votre canapé et vous délecter de ces 11 titres - que dis-je, des hymnes plutôt - de pure tradition « old school », avec un son néanmoins moderne. Pour ma part j’ai craqué sur le titre « Lay down your love », car on y retrouve le meilleur du groupe : un rock’n roll hyper groovy mélodique, des solos de guitare bluesy & heavy impressionnants, et une basse parfaitement mise en avant ici. Et il n’y a pas à dire, le chant de Coverdale, c’est tout de même quelque chose…
Un très grand moment, c’est une promesse que je vous fais. Alors rechaussez vos vieux jeans patchés, vos gants en cuir noir, vos cheveux blonds, vos bandanas, et munissez vous de cette rondelle qui vaut de l’or…pourvu que l’on aime le vrai rock’n roll.







AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE
WHITESNAKE - Made in japan WHITESNAKE - Made in britain WHITESNAKE - The purple album