NO-MAN
schoolyard ghosts [ 2008 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 52.57
Style : Rock progressif
  Infos :
  Contact label : http://www.kscopemusic.com/
  Contact groupe : http://www.no-man.co.uk http://www.myspace.com/nomanuk
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 17 avril 2009 , réalisée par AVALON
   
Vous connaissiez Anathema, voire même Porcupine tree, dans le registre des groupes anglosaxon aux sonorités rock voir metal. Voici NO-MAN, qui est en réalité un duo échappé de Porcupine tree avec Tim Bowness & Steven Wilson. Et voici leur (dejà) sixième album « schoolyard ghosts » que je découvre donc, et dont il est très facile de succomber.

Certains qualifient le groupe de Trip-Hop/Ambient, je dirais plutôt rock/pop ambient et original. A vrai dire c’est dans ce registre que les anglais excellent. Ils ont le don de créer des mélodies à la fois chargées d’émotions, des structures musicales simples et pourtant qui restent gravés dans nos subconscients à jamais.
Ici, tout est beau et aérien, voilà ce qu’il pourrait rester de cet album. Proche également de Blackfield, on est largement dans de l’acoustique parfois minimaliste. Le chant clair se fait une part belle parmi tous les instruments qui prennent place sur cet opus majestueux. Mais des instruments subtils, délicats, utilisés avec parcimonie. Parfois c’est un orchestre philharmonique qui prend le relais. Et parfois de façon originale et troublante, comme si Bjork était passée sur certains titres. Quand soudain…hop, un passage metal et très percutant vous emmène dans un tout autre décor, et ce en plein milieu d’un titre enivrant. Les quelques et rares décalages musicaux sont à la fois troublants mais restent dans l’esprit conceptuel de l’album (« pigeon drummer »). Le seul titre à rapprocher du trip-hop serait surement « Streaming », au tempo très lent.

En réalité, il est difficile de décrire dans une chronique l’ambiance qui se dégage d’un opus tel que celui de NO-MAN. Comme si vous deviez décrire un fantôme, comme si vous deviez décrire le bruit d’une douce mélodie qui s’empare de vous et ne vous lâchera plus. Les plus sensibles d’entre vous et les fans de Porcupine tree vous surement être comblés, les plus bourrins d’entre vous passeront donc vite leur chemin…Moi j’y retourne volontiers.







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