AGATHODAIMON Phoenix [ 2009 ] |
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CD Durée : 63.00 Style : Metal |
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Chronique : 13 avril 2009 , réalisée par S.Y.L. | ||||
« Phoenix », un nom qui en dit long...après 5 ans de silence, Agathodaimon renaitrait il de ses cendres? Nouvel album, revoilà les allemands sur Massacre records. Nouveau label, nouveau son? Le virage musical se poursuit il après « The Serpent's egg »? que d'interrogations ! Le voile de Phoenix ne se soulève pas, il s'arrache, que cachent donc les ailes de l'oiseau de feu? Pour une surprise, c'est une surprise! Quel régal que d'imaginer simplement la tête des fans des premières heures du groupe quand ceux ci seront cueillis tout net, et à froid, par « Heliopolis » et ses refrains chantants...quel dommage de ne pas avoir de caméscope pour immortaliser cela. Cinq ans plus tard, force est de constater qu'Agathodaimon a définitivement abandonné ses amours premiers pour une nouvelle prétendante, à la robe mélodique tachée de samples. Cela ne plaira sans doute pas à certains, la suite? encore moins. Jamais œuvre d'Agathodaimon n'aura été plus disparate! "Phoenix" réuni également, et parfois sur une même composition, des influences de death mélodique, goth à grosses guitares, rythmes syncopées façon prog, samples, chant black, chœurs de voix claire, black mélodique, chant féminin le tout entrecoupé de refrains terrifiants de naïveté. Arrangements téléphonés, structures balourdes, un peu bateau, Agathodaimon souhaiterait il surfer et se faire une place au sein de la vague de metal/electro bien clean arrivée récemment tout droit de Scandinavie? Non, l'album prend progressivement une autre tournure, même si au début, le chant agressif fait souvent figure d'intrus au sein de compositions, justement peu agressives, et se fait largement plus apprécié lors de passages plus sombres (« Ghost of a soul », au volume plus conséquent et du coup, plus crédible). "Phoenix" parvient alors à se rebeller un peu plus à mis parcours, reléguant les samples en arrière plan pour se reconcentrer sur un son plus dense, sachant mettre en évidence les qualités techniques évidentes des musiciens, en particulier celles d'un batteur plutôt en réussite (et un retour aux blast remarqué sur « Throughout The Fields Of Unshaded Grace »!) . A noter la présence d'un bon chant clair (« To our ashes ») rappelant celui de The Old dead Tree qui parvient à se dégager. Les apports de synthés débouchent sur des tendances plus mystérieuse, un peu théâtrales mais était il vraiment nécessaire de vouloir placer tout ces éléments? Surtout qu'avec une telle durée, plus d'une heure (plus 9 minutes pour la version bonus 14 titres) , l'oreille a largement le temps de décrocher, faute à ce rythme saccadé et calculé, vite rébarbatif. Une chose est sûre, un peu de temps est nécessaire pour digérer "Phoenix" avant une écoute successive, album capable de produire le meilleur, comme le pire en quelques secondes d'intervalle et qui laissera certainement pas mal de plumes coincées entre les dents de beaucoup d'auditeurs. |
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