OLD MAN'S CHILD Slaves of the world [ 2009 ] |
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CD Durée : 42.08 Style : Black metal |
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Chronique : 11 avril 2009 , réalisée par S.Y.L. | ||||
Le black métal est bien connu pour ses vertus rafraichissantes et apaisante, c'est pour cela que nous, les norvégiens, l'avons empaqueté sur cd pour l'envoyer aux quatre coins du monde. Hum mais qui l'a vraiment inventé le black métal? En fait peu importe. Tout ce qu'il est possible d'affirmer, est que le retour d'Old Man's Child, 4 ans après « Vermin » remémore aux esprits la marque de fabrique de bon goût de tout un style. Navigant aux coté de Dimmu Borgir, Old Man's Child, sans parvenir à égaler la notoriété de ces derniers (Galder conservant tout de même la primeur de son temps à son groupe principal), et ce malgré une discographie béton, revient avec "Slaves Of The World" remettre au goût du jour un black metal des plus inspiré. Fidèle à leur caractère, les norvégiens ont conservé en arrière plan les parties synthé conférant à plusieurs compositions de "Slaves of the World" une atmosphère grandiloquente de chœur d'église (« Slaves of the world ») mais tout en parvenant à faire varier les ambiances. Froides, lourdes, haineuses, torturées, à forte teneur mélodiques, les compositions de l'album parviennent sans mal à se distinguer les une des autres, conservant un rythme soutenu. L'album n'est pas sans dégager un réel effort de composition, ou comment agencer divers éléments pour maintenir une oreille attentive à toutes les pistes sonores produites. Blast, choeurs (« Saviours of doom »), touches de clavier (sur le typique « « The Crimson meadow »), nombreux passages aux guitares plus progressives sont ainsi autant d'ajouts intelligents pour éviter la linéarité. Pour cette septième réalisation, le groupe mise vraisemblablement plus sur les changements de rythmes, plus saccadés, portés par des guitares torturées, un choix judicieux et plutôt réussi qui tranche avec les parties black mélodique/symphonique plus conventionnelles. "Slaves of the world" pourra également s'enorgueillir de la présence d'un très bon chant, un timbre profond, plus grave que criard, plus sombre qu' agressif, ainsi que de bonnes intros (et l'acoustique du teigneux « Servants of Satan's Monastery »). Malheureusement, la production un peu confuse est loin de savoir mettre en valeur ces différents éléments noyés dans un voile de saturation étonnamment bien épais. Le plaisir est donc énorme de retrouver Old Man's Child de retour avec un album qui conserve les points positifs du groupe : le soin du détail et du travail de composition, avec en petite touche de nouveauté un petit coté rythmique torturé, et un peu de torture supplémentaire, ça n'a jamais fait de mal à personne n'est ce pas? |
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