ALKALYS Chœur Delys [ 2009 ] |
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CD Durée : 52.05 Style : Post rock instrumental |
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Infos :cd digipack | ||||
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Chronique : 10 avril 2009 , réalisée par Chart | ||||
Voici un tout jeune groupe formé en 2006 du côté de la Haute Normandie. Cette formation quelque peu expérimentale et surtout instrumentale regroupe deux bassistes, un guitariste et un batteur. Ce premier album proposé dans un digipack très bien réalisé, est une véritable invitation au voyage à travers l’espace et le temps… La musique de ALAKALYS n’a plus grand-chose à voir avec le metal classique tel que l’on le connaît sous ses différentes formes. Il faudrait plutôt garder à l’esprit des groupes tels que PINK FLOYD mais en un peu plus poussés. Cet album me ferait aussi penser un peu à l’album « salvation » de CULT OF LUNA mais en un peu moins agressif et plus linéaire. « Chœur delys » est à appréhender comme un album conceptuel où tous les titres ont quelque chose à voir avec leurs prédécesseurs. Du coup, l’écoute se fait d’une traite sans jamais vraiment prendre de pause entre les morceaux. L’ambiance évolue tout au long de l’album tout en gardant un esprit directif. Les riffs ne changent pas énormément mais évoluent constamment plongeant ainsi l’auditeur directement dans cet univers. Le risque étant que si l’auditeur n’est pas préparé, il risque de trouver tout cela bien ennuyant. Car même si le travail est très bien fait, ALKALYS en poussant loin son concept, pourrait en rebuter plus d’un. Ce type de musique relève du spirituel et aurait tendance à s’adresser à une élite avertie. Mais à quoi bon se dresser contre cela, le bon vieux rock n’ roll n’est-il pas déjà mort depuis des années ? Visiblement non, puisqu’il continue sa mutation… Si l’album s’ouvre sur des titres plutôt longs et relativement paisibles, « Sink », « Shamalow » et « Happy Carbonara », « Main courante » introduit un peu plus de noirceur avec ses instruments saturés. On se rapproche d’expérimentations qui rappellent plutôt la noise avec une rythmique bien appuyée. Les mélodies de ce morceau se répètent sans cesse jusqu’à l’hypnose totale de l’auditeur. On revient dans l’étrange avec « DB3, 14IN. » Ce morceau relativement long se compose de deux parties, un début ambiant et un final encore très expérimental et noisy. « Loup-ange » qui conclue l’album est l’exception qui confirme la règle… ou la brise. Car oui, il y a du texte sur la fin de ce morceau. Il s’agit plus d’une déclamation que d’un chant à proprement parlé. Mais bon, l’effet est très bon et on aurait tendance à regretter qu’il n’y en ait pas d’avantage tout au long de l’album. |
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