HAND TO HAND
Design The End / Follow The Horizon [ 2009 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 49.05
Style : Hardcore / rock emo
  Infos :
  Contact label : http://www.lifeforcerecords.com
  Contact groupe : http://www.myspace.com/handtohand
  Interview :
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 10 avril 2009 , réalisée par AVALON
   
Les américains de HAND TO HAND non content d’avoir sorti un premier album en 2005 et remis le couvert il y a peu avec un EP, sortent en cette année 2009 un nouvel album qui respire – selon l’étiquette de la bio – le hardcore / rock / emo. Rien qu’à cela, la moitié des lecteurs de la chronique vont quitter la page, mais patientez, si vous voulez du croustillant !

Car en Floride, l’orage gronde aussi, que se soit sur leur artwork plutôt sympathique ou sur leurs compos pour le moins énergiques. Le groupe joue, comme la plus part des groupes hardcore d’ailleurs – sur les deux facettes pour ne pas lasser le public : à la fois une musique enragée, rapide et très metalcore, et de l’autre coté ce que l’on redoute plus ou moins (du moins pour ma part), à savoir des titres plus rock émo. D’un coté un chant hargneux très rageur, et de l’autre un chant clair « trop gentillet » pour être crédible du coup. Coincés entre Linkin park et SONIC SYNDICATE, il est très facile de voir quel public est ciblé et où ils veulent en venir. Des titres très prévisibles au final, et des compos construites toujours de la même façon : rythmique assez soutenue limite façon punk core, chant rageur, puis sur le refrain, baisse de rythme avec un chant clair de midinet. Ce hachage permanent est assez insoutenable. Passe encore si les compos étaient originales et inédites, mais nous avons la nette impression d’avoir connu cela des milliers de fois. Ne parlons pas de la technique car le tout est juste là pour accompagner le chanteur qui fait un festival sur le chant, passant dans deux registres assez facilement, mais qui ne laisse pas de place pour les autres instruments, où si peu.

Par contre, il y a une lumière dans ce paysage tourmenté par l’orage. Les titres font pour la plupart 2/3 minutes maximum, et seul le dernier titre fait….20 minutes ! Et de là vient la lumière, avec une compo inspirée et plutôt novatrice car on change le « in your face / gentillet » par du metal instrumental et progressif dans l’agencement. Là enfin, nous goutons à leur technique, à la saveur de la batterie qui use les cymbales à foison, aux guitares qui font un vrai travail d’orfèvre… De cette lueur d’espoir né forcement un regret : et si l’album avait été de cet acabit, si seulement ils avaient laissé tomber le coté hardcore émo vu, et re-re-revu, pour nous servir 10 compos de cette trempe là, moi je les aurais de suite signés !
Rien que pour le dernier titre, l’album vaut la peine d’être connu. Mais pour le reste, inutile de chercher des excuses à ce groupe qui malgré sa bonne volonté n’arrive ni à se démarquer, ni à proposer une originalité, une personnalité débordante. Dommage que le dernier et excellent « Let End This Album With A Party » ne soit pas mis en avant et pris en exemple par le groupe pour ne pas laisser leur horizon si sombre…







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