EKTOMORF What Doesn't Kill Me [ 2009 ] |
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CD Durée : 37.31 Style : Thrash Metal |
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Chronique : 07 avril 2009 , réalisée par Aris3agaiN | ||||
On attendait de pied ferme cet album, tout dernier opus des Ektomorf, groupe le plus médiatisé de la scène Metal hongroise, puisque l'album précédent, "Outcast", date de 2006. Et ce nouvel album commence bien, très bien même, avec le titre "Rat War' : court, mais extrêmement efficace, un refrain qui reste en tête, un son très bon et soigné, puissant. On se croirait déjà dans la fosse, à sauter en rythme avec l'excellent riff concocté par le groupe. On sent toujours autant l'influence de Max Cavalera sur Zoltan Farkas : les phrases sont courtes et les paroles assez rudimentaires, mais le tout est réalisé avec une énergie remarquable. Le solo est agréable à écouter, même s'il est très court. Ce genre de premier morceau met totalement en confiance. "Nothing Left" est également une chanson très réussie, bons riffs bien lourds, toujours la grosse voix de Zoltan, c'est du bon Ektomorf, comme on l'aime. Vient ensuite "What doesn't Kill me", titre éponyme de l'album, et c'est là que le principal défaut de l'album se fait jour... Si les morceaux sont efficaces et donnent envie de bouger, on ne peut leur accorder aucune originalité, les chansons se ressemblent, autant dans les riffs que dans la voix. Les paroles ne sont pas non plus très originales (what doesn't kill me make me stronger). Et ça s'enchaîne, toujours avec les mêmes intonations, on commence doucement à se lasser, il faut bien l'avouer. Vient alors "I can see you", le titre le plus long de l'album, qui dure trois minutes et demie. Rien de bien différent non plus des chansons précédentes. Si certains groupes ont du mal à se trouver et à définir leur style personnel, Ektomorf l'a bel et bien trouvé en s'y emprisonnant. "Sick of it All" est le titre le plus décevant de cet album. Si Max Cavalera est impressionnant dans ses collaborations avec le monde du hip hop (sur l'album de Ill Bill notamment), le mélange est ici d'un intérêt limité. La chanson "Envy" sort un peu du lot, le solo est bien placé, le tout bien fait. Le reste se ressemble et il est difficile de trouver un morceau très différent des autres. A la limite, on a l'impression d'entendre la même chose pendant tout l'album. C'est donc une déception générale. Sans être original, ce n'est pas un mauvais album, au contraire. La production et le son sont soignés, l'ensemble énergique et pas désagréable. Au final, les reproches à faire sont le manque d'originalité et la répétition de ce "What doesn't Kill me". Et puis, on ne peut s'empêcher de rester sur sa faim après seulement trente-sept petites minutes de son, même si c'est une des marques de fabrique d'Ektomorf. On attend mieux du groupe la prochaine fois. |
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